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A El Kettar, le manque de sécurité
Publié dans Info Soir le 12 - 06 - 2007

Abandon n Situé sur les hauteurs du célèbre quartier populaire de Bab El-Oued, El kettar, l'un des plus grands cimetières en Algérie, est laissé à l'abandon depuis des années.
Une tournée dans cet immense cimetière, créé en 1835, nous renseigne suffisamment sur son état dégradé et le laisser-aller qui y règne. Les herbes sauvages couvrent les allées et empêchent tout déplacement. Elles recouvrent même les tombes rendant difficile l'identification des noms inscrits dessus. «Plusieurs visiteurs des familles des défunts trouvent une grande difficulté à repérer les tombeaux de leurs proches, autant pour les personnes qui n'ont pas assisté à l'enterrement que pour celles habitant loin et ne venant qu'épisodiquement», souligne un jeune gardien qui a été agressé à maintes reprises au sein de cette nécropole.
En effet, l'insécurité ronge ce lieu. Des groupes de jeunes délinquants sillonnent ces allées à longueur de journée à la recherche d'un lieu paisible où ils peuvent fumer tranquillement leurs joints. Mais aussi pour guetter une vieille ou un vieillard venu se recueillir sur la tombe d'un proche, pour le dépouiller de ses biens. Les arbres et la plantation dense aidant, ils préparent des «embuscades» pour les visiteurs des lieux. «Ils sont souvent armés de couteaux et de bombes lacrymogènes et gare à celui qui s'aventurerait un peu loin dans le cimetière surtout s'il se présente un peu tard dans l'après midi», explique le jeune gardien qui reconnaît que, lui-même, ne veut pas quitter son poste à l'entrée principale de peur d'être agressé.
La profanation des tombes est devenue aussi le sport préféré de ces voyous qui n'ont aucune crainte ni des morts ni des vivants, et encore moins de scrupules à détruire avec leur pied ou avec d'autres moyens les caveaux. «Ils font ça par simple curiosité ou par jalousie, car ils envient ces gens qu'ils croient aisés quand ils ornent les tombeaux de leurs proches. Mais c'est aussi pour récupérer les morceaux de marbre qu'ils revendent au marbrier au prix fort car le mètre carré de ce précieux matériau est de 8 000 DA.
Les marbriers, qui travaillent au sein du cimetière ou ceux engagés par la famille des personnes enterrées ici, rachètent ces morceaux aux délinquants qui leur expliquent qu'ils les ont trouvés !», souligne un riverain du cimetière qui raconte qu'il a été choqué lorsque le tombeau de son frère a été «saccagé» 15 jours seulement après son ornement par des plaques de marbre. «Ils ont volé les beaux morceaux de marbre que j'ai achetés à 10 000 DA , tout en laissant les lieux dans une situation lamentable», regrette ce riverain qui déplore le manque de vigilance des gardiens.
En effet le cimetière d'El-Kettar qui s'étend sur plus de 20 hectares est ouvert aux quatre vents.
Il dispose de 4 accès dont seulement 2 sont régulièrement surveillés. Les deux autres sont libres. Cette situation d'insécurité s'ajoute à l'état de la clôture qui remonte à l'époque coloniale et qui est fissurée un peu partout.
Tous les 100 mètres on trouve une brèche faite par les délinquants. «C'est chaque jour que de jeunes couples viennent ici, faisant semblant de vouloir se recueillir sur la tombe d'un proche, ce qui n'est pas interdit. Mais une fois à l'intérieur, ils choisissent un coin loin des regards et profitent des moments d'intimité. Nous ne pouvons rien faire contre eux. On ne peut pas deviner l'intention des visiteurs dès leur entrée», explique le deuxième gardien.


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