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Au coin de la cheminée
La vraie richesse (1re partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 11 - 2003

Un marchand avait un fils qui venait d'avoir quinze ans. Se sentant vieillir, il décida de le charger d'aller à sa place dans les pays lointains se fournir en marchandises. Sur les trois cents pièces d'or qu'il avait accumulées durant sa vie, il en donna cent au garçon, en lui disant : ? Tu es en âge d'apprendre mon métier. Je te confie au chef de la prochaine caravane en partance. Tu observeras ce que les autres marchands achètent et revendent, et tu feras comme eux. Dépense ces cent pièces à bon escient, car l'argent, en ce monde, est la seule vraie richesse.
Mais dès que la caravane parvint à une grande ville, le fils du marchand abandonna ses compagnons de route à leurs affaires et partit à la découverte. En passant dans une rue, il aperçut par les fenêtres ouvertes d'un grand bâtiment des jeunes gens penchés sur des livres et des feuilles de papier. Il s'approcha et demanda :
? Que font là ces jeunes gens ?
? Ce sont des fils de seigneurs qui apprennent à lire et à écrire.
? Je pourrais apprendre, moi aussi, avec
eux ?
? Sois loué de vouloir t'instruire, mais sache que cette école est très renommée. Une année d'étude y coûte cent pièces d'or.
Le garçon, sans hésiter, remit au maître d'école tout son argent et s'installa parmi les autres élèves. Les marchands de la caravane, las de le chercher, reprirent leur route sans lui.
Le garçon se montra assidu et, au bout d'un an, il lisait et écrivait mieux que tous ses camarades. Le maître lui dit :
? Je t'ai appris tout ce que je savais. Tu peux t'en aller, maintenant.
Le garçon reprit le chemin de la maison. Quand son père le vit, il lui dit :
? Que je suis heureux de te revoir ! Qu'as-tu fait pendant cette année, combien de pièces d'or as-tu ajoutées aux cent que je t'avais confiées ?
? Ne te fâche pas, père, répondit le garçon. Je ne te rapporte pas de pièces d'or, mais je reviens instruit. J'ai dépensé les cent pièces d'or à apprendre à lire et à écrire.
? Écervelé ! se lamenta le père. Tu as donc oublié mes recommandations À quoi te servira de savoir lire et écrire ? Moi qui te parle, je ne sais ni lire ni écrire. En revanche, je sais compter, et c'est cela qui importe pour commercer !
? Au contraire, père, l'instruction m'aidera dans les affaires. Donne-moi encore cent pièces d'or, et je les ferai fructifier.
Le garçon se remit en route avec une caravane. Mais, comme la première fois, à peine arrivé en ville, au lieu de chercher des marchandises à acheter, il partit flâner au hasard des rues. C'est ainsi que, guidé par des sons mélodieux, il arriva à une école de musique, où l'on enseignait l'art de la flûte. Il alla trouver le maître et lui dit qu'il voulait apprendre à jouer de cet instrument.
? En un an, je t'apprendrai, mais tu dois me payer cent pièces d'or.
Le garçon paya et resta à l'école. Au bout d'un an, il jouait parfaitement de la flûte et le maître le renvoya.
Quand son père le vit, il lui demanda aussitôt s'il avait fait bon usage de son argent. Comme on pouvait le prévoir, la réponse du garçon le plongea dans un profond chagrin.
? Quel fils stupide m'a envoyé Allah ! se lamenta-t-il. Tu ne vas tout de même pas me dire que la musique est plus précieuse que
l'or ?
? Écoute, père, répliqua le fils. Donne-moi tes cent dernières pièces d'or, et je te promets, cette fois-ci, d'être raisonnable.
Mais dès qu'il arriva en ville avec sa troisième caravane, le garçon, toujours poussé par sa curiosité, parcourut les rues et découvrit une maison où l'on enseignait à jouer aux échecs. Pas besoin d'être bien malin pour deviner que l'enseignement y coûtait cent pièces d'or, que le garçon n'hésiterait pas à les payer, qu'il deviendrait très fort aux échecs et, qu'au bout d'un an, il rentrerait chez lui les poches vides.
Son père, au désespoir d'avoir vu s'évanouir en futilités les trois cents pièces d'or qu'il avait mis toute sa vie à gagner, chassa son fils. (à suivre...)


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