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Histoires vraies
Roudi et moi dans la même tombe (4e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 07 - 2007

Résumé de la 3e partie n Joséphine écrit une lettre dans laquelle elle reconnaît avoir tué son fils. Elle se débarrasse aussi du couteau et de la bague de fiançailles de Roudi.
Neuf heures quarante-cinq. La voici qui monte de nouveau dans le train comme si elle voulait retourner chez elle.
A la même heure, au quatrième étage de la maison bourgeoise, un ami de Rodolph, venu le chercher pour l'aider dans ses préparatifs de mariage, après avoir longtemps sonné et frappé, s'étonne que personne ne lui réponde. La voisine du dessous, Mme Herbert, le rejoint quatre à quatre :
«C'est bizarre, dit-elle. Cette nuit j'ai été réveillée par un bruit. Mme Fischerbold m'a dit que son fils venait d'avoir un malaise. Pourvu que cela ne se soit pas aggravé.»
L'ami de Rodolph, inquiet, à tout hasard, essaie de jeter un œil par le trou de la serrure. Or, que voit-il par le trou de la serrure ? Exactement dans son champ visuel... Le corps de son ami qui semble dormir dans le couloir, allongé sous une couverture, la tête sur un coussin. Mais un rayon de lumière venu d'une fenêtre lointaine laisse deviner une énorme tache sombre autour de lui sur la moquette.
«Ma parole, c'est du sang !»
Dix heures. Profitant d'un arrêt dans une petite gare, Joséphine, apparemment décidée à se suicider, saute de son wagon, se rend au bout du quai, descend sur la voie et marche quelques instants entre les rails. Elle cherche un endroit propice, un virage par exemple, qui empêcherait le conducteur d'un train de la voir de loin, ou bien un arbre, un muret qui lui permettrait de se dissimuler pour se jeter sous la locomotive au dernier moment.
Mais dans les champs, de loin, des paysans l'observent, étonnés de voir une femme marcher ainsi sur la voie. Elle décide alors d'attendre qu'ils soient partis. Peut-être dans une heure ou deux iront-ils déjeuner. Elle a tout son temps.
Dix heures trente. Sous une pluie battante, Joséphine a gagné le centre de la petite ville pour entrer dans un café et attendre l'heure du déjeuner. Elle prend une tasse de thé et mange des gâteaux. De retour à la gare, une heure plus tard, elle consulte les horaires des chemins de fer. Un train est prévu pour dix heures cinquante. Quinze nouvelles minutes à passer dans la salle d'attente. Après quoi elle gagne l'extrémité du quai, descend sur la voie et marche au-devant du train.
Le voici qui apparaît, tout là-bas, très loin, minuscule. Le train approche tandis que Joséphine avance d'un pas égal, enjambant la pierraille de traverse en traverse.
Il n'y a plus de paysans dans les champs, mais un arbre à droite, et un peu plus loin un muret sur la gauche. Or, non seulement elle ne se dissimule pas, mais se fige bien visible au milieu de la voie lorsque le train n'est plus qu'à 200 mètres.
Après avoir fait hurler sa sirène, le conducteur actionne brutalement les freins, et dans un hurlement le lourd convoi s'arrête à quelques pas.
Dans le bureau du commissariat, un vieux policier bourru, ancien combattant qui doit à une grenade sa gueule de travers, voit s'asseoir devant lui le distingué expert en psychiatrie qui vient d'interroger la criminelle :
«Alors ?
Alors c'est une dépression, dit le psychiatre aux cheveux en brosse, essuyant ses lunettes. (à suivre...)


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