Résumé de la 13e partie n Omar retrouve son cousin handicapé qui a perdu de sa mobilité, mais Omar sait trouver les mots qui rendent l'espoir. La porte de la chambre s'ouvre. C'est la tante Zahra. — Omar, dit-elle, tu dois descendre dîner ! — Va, dit Rafik, c'est l'heure du dîner... Ces propos étonnent Omar. — Et toi, dit-il, tu ne vas pas dîner ? — Je prendrai quelque chose ici, dit-il. Zahra soupire : — Voilà bien longtemps que Rafik ne dîne plus... il n'a plus d'appétit ! du moins, il le dit... Omar se penche vers son cousin. — C'est vrai que tu as perdu l'appétit ? Rafik ne répond pas, il se contente de hausser les épaules. Sa mère, profite de la présence de Omar, pour faire ses doléances : — Non seulement il ne mange presque plus rien, mais aussi il refuse de sortir, de discuter avec nous... il est tout le temps enfermé dans cette chambre ! Rafik hausse de nouveau les épaules. — Qu'irai-je faire dehors... tu sais bien que je ne peux pas marcher ! — Tu sortirais au jardin, ce serait déjà bien.... — Je suis bien dans ma chambre ! — Non, dit Omar, tu dois sortir... et ce soir, je veux que tu descendes dîner avec moi ! — Je n'en ai pas envie, dit Rafik. — Je suis ton hôte, dit Omar. — Tu dîneras avec papa, maman et Nadia... — Je veux aussi que tu sois avec moi ! Zahra encourage Omar du regard. Comme elle voudrait que son fils quitte cette chambre et dîne avec la famille. Comme Rafik ne se décide pas, Omar décide de frapper un coup plus fort. — Si tu ne descends pas dîner, eh bien, je ne dînerai pas non plus ! — Mais toi tu peux manger, dit Rafik, irrité. — Toi aussi tu peux manger, dit Omar, seulement tu refuses ! — Tu n'as pas à m'imiter, dit Rafik. – Alors, viens dîner avec moi, nous serons tous ensemble, en famille ! Rafik grommelle quelque chose, mais finit par se lever. — Passe-moi mes béquilles, dit-il. Omar regarde, triomphant, la tante Zahra, la pauvre femme, qui lui envoie un baiser de la main. — J'accepte cette fois-ci, dit Rafik, de mauvaise humeur mais la prochaine fois... — Ne pense pas à la prochaine fois, dit Omar. Il lui passe ses béquilles et l'aide à se lever. — C'est ton oncle qui sera content, souffle Zahra à Omar. (à suivre...)