Résumé de la 21e partie n Rafik fait lire des poèmes à Omar et lui avoue qu'il les a écrits pour une fille qu'il aime... Une fille qui ignore son amour ! Le lendemain, il accompagne Zahra et Nadia en ville pour des courses. La jeune fille a acheté des objets de décoration pour son anniversaire et commandé le gâteau. — Ce sera une grande fête, dit-elle. — Tu comptes inviter beaucoup de filles à ton anniversaire ? demande Omar curieux. — Il y aura une dizaine de filles et quatre garçons, dit Nadia. Il la regarde surpris : des garçons ! Nadia rit. — ça t'étonne que j'invite des garçons ? — Oui, avoue-t-il. — Ce sont de bons camarades de classe, dit Nadia, maman les connaît ! — Et oncle Tahar ? — Quoi, oncle Tahar ? dit Nadia, amusée — Il... il accepte ? — Que j'invite des garçons ? — Oui, lâche Omar. Nadia éclate de nouveau de rire. — Papa n'y voit aucun inconvénient ! Elle se retourne vers sa mère : — Omar est vieux jeu, maman ! — Disons que c'est quelque chose d'inhabituel, chez lui... Le jeune garçon rougit. Il ne sait comment prendre la remarque de la tante. — Tu n'invites bien sûr pas de filles à ton anniversaire ? demande Nadia. — Non, dit-il. En fait, il n'a jamais fêté son anniversaire, mais cela, il ne peut le dire à la cousine. — Eh bien, mon cher cousin, dit Nadia, toujours amusée, ici, en ville, les choses sont autres... Les filles rencontrent le plus naturellement du monde les garçons, et vice-versa... — Tu irais à l'anniversaire d'un garçon ? — Bien sûr ! tu trouves cela inconvenant ? — Au bled, oui, mais puisque tu dis que cela se fait, ici... — Je te présenterai mes copains et mes copines, dit Nadia, tu verras, ce sont des garçons et des filles charmants ! — J'en suis persuadé, dit Omar. Mais ce que la cousine lui a dit l'a choqué : il n'arrive pas à imaginer que la cousine fasse venir des copains à la maison ! il admet qu'elle en fréquente, qu'elle sort même avec l'un d'eux. A la campagne, cela se fait également, discrètement il est vrai, mais les faire venir à la maison, c'est du jamais vu ! Il voit mal une de ses sœurs s'afficher publiquement avec des garçons : lui-même lui briserait les reins ! (à suivre...)