Animation n Un programme touffu de galas est prévu pour le mois d'août au Casif à Sidi Fredj (Alger), a indiqué,hier, un responsable de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI). «Le mois d'août verra le passage d'une panoplie de vedettes orientales, qui se produiront dans le même temps au festival de la chanson d'El Djemila (Sétif)», a indiqué le responsable de l'ONCI, chargé de l'organisation des galas au Casif à Sidi Fredj. Le public algérois et tout au long du mois d'août, verra, selon le programme de l'ONCI, le passage de vedettes orientales, à l'image de Ihab Toufik, Ouaïl Djassar, Ramy Ayach, Carol Samaha et le très attendu Saber Ribaï. Le monument de la chanson marocaine, Abdelhadi Belkhayat, prévu pour la soirée du dimanche 5 août, sera sans conteste l'attraction majeure du public, qui aura à écouter on live, les chefs-d'œuvre de ce crooner marocain, à l'image de son célèbre tube Qitar el hayat. Des chanteurs nationaux sont aussi prévus au Casif, où tous les genres de la chanson algérienne seront au rendez-vous, à commencer par le chaâbi, avec les voix de Chaou Abdelkader, Aziouez Raïs, Nadia Benyoucef et le novateur Sid Ali Dris. Le raï, ce genre musical, né à Sidi Bel Abbes et qui occupe le perchoir depuis le premier festival de 1985 organisé à Riadh El Feth, se taille cependant, la part du lion lors de ces soirées, qui verront mardi soir, en plus de Houari Dauphin, le passage de Cheb Abdou, un chanteur «peu conventionnel», mais très prisé par les jeunes. D'autres «chebs», moins connus, se produiront également, à l'image de Cheb Tayeb, Toufik, Abdenour, sans compter les plus connus sur la place d'Alger, tel Mohamed Lamine Les estivants ont renoué, durant le mois de juillet, avec les soirées d'antan, où les familles se déplaçaient dans les lieux publics d'Alger, et se rendaient aux spectacles, ce qui en fait, a été constaté lors du passage du chanteur Kadhem Es-Saher, samedi dernier, et pour lequel les familles algéroises, se sont rendues au Casif, malgré le prix jugé «exorbitant» du ticket d'entrée, qui a frôlé les 700 DA. Le déplacement valait la peine, nous confient des familles rencontrées sur place, et qui ont surpris le chanteur irakien par leur maîtrise de la totalité de son répertoire. Houari Dauphin, aidé par le Marocain Azzeddine El Maghrabi, qui se sont produits en duo pour égayer une assistance juvénile, n'ont pas démérité, en imprimant un nouveau ton au raï, allant jusqu'à casser les stéréotypes connus de ce genre musical Enfin, il y a lieu de relever que le point positif à mettre à l'actif de l'ONCI, cet été, de l'avis des mélomanes qui assistent assidûment aux soirées du Casif, est sans conteste le dispositif d'ordre et de sécurité déployé, ayant permis aux familles de se rendre en toute quiétude aux soirées.