Résumé de la 27e partie n Omar a préparé le garage pour l'anniversaire de sa cousine, Nadia, il espère que Rafik participera à la fête. Il va dans la chambre du jeune homme. Il le trouve en train d'écrire, l'air rêveur. — C'est un poème ? demande Omar. — Oui, répond-il. — Tu me fais lire ? — Je t'avoue que je préfère que personne ne le lise avant elle ! — Tu as l'intention de le lui remettre ? — C'est toi, qui vas le lui donner ! — Moi ! s'exclame Omar, effrayé. Mais tu n'y penses pas ! Comment va-t-elle prendre la chose ! — Tu m'as promis, dit Rafik, menaçant. — Bien sûr, dit Omar, bien sûr, mais il faut réfléchir à la façon... — Je le mettrai sous enveloppe sur laquelle j'écrirai : «De la part de Rafik». Je te charge seulement de la lui remettre ! — Oui, oui, dit Omar, c'est faisable, mais si tu le glissais dans un de tes romans et que tu le lui donnais ? — Tu crois qu'elle lit les romans ? — Bien sûr, toutes les filles lisent ! — C'est une idée, dit le jeune homme. Je lui donnerai le dernier roman, en lui disant : c'est un beau livre, je vous le prête ! — Elle le prendra bien sûr, et une fois chez elle, en le feuilletant, elle trouvera le poème ! Et elle saura quels sentiments tu lui portes ! — D'accord, mais je ne pense pas pouvoir lui donner le livre... Il réfléchit un moment, puis dit : — Et si c'est toi qui le lui remets ? — Moi ! — Oui, tu lui diras que c'est de ma part ! Tu veux bien m'aider, n'est-ce pas ? — Oui, mais... — Pas de mais, ou tu veux m'aider ou tu ne veux pas ! — D'accord, d'accord, dit Omar, prépare ton livre et ton poème, je les lui donnerai ! Rafik sourit. — Maintenant, j'ai vraiment la preuve que tu m'aimes et que tu veux m'aider. — Je t'aide, dit Omar, mais aussi, j'ai un service à te demander : tu seras des nôtres à l'anniversaire de Nadia ! — Quoi ! s'écrie le jeune homme, tu veux me forcer à m'exhiber devant les amis de Nadia ? — Tu ne t'exhibes pas, tu participes seulement à l'anniversaire de ta sœur ! — Pas question ! — Alors, moi, non plus, je ne remettrai pas le livre à ta prof ! — C'est du chantage ! — Prend-le comme tu veux, dit omar, sûr de son avantage ; — Bon, bon, dit Rafik, par amour pour Souad, j'accepte ! (à suivre...)