Pour barrer la route à certains présidents de clubs intéressés par le recrutement coûte que coûte de quelques «stars» locales, d'autres présidents ont trouvé l'astuce en mettant un prix dissuasif de 10 millions de dinars (1 milliard de centimes). C'est le coût du transfert avancé par le nouveau président du CR Belouizdad, Mokhtar Khalem, à qui voudrait racheter la libération de Mohamed-Amine Aoudia, l'international espoir. L'ancien joueur du CRB, passé président, a réussi son coup puisque aucun autre dirigeant, ni Hannachi et ni Allik qui étaient sur Aoudia, n'ont mis sur la table la fameuse somme pour son recrutement. Les dirigeants mouloudéens ne sont également pas allés jusqu'à débourser ce milliard fatidique pour enrôler Bensaïd, l'attaquant de l'USM Blida qui voulait quitter le club lui aussi en direction du Doyen, alors que Bouguèche (MCA) et Ghazi (USMA) ont refusé la même somme offerte par le président annabi, Aïssa Menadi pour signer dans leurs propres clubs. Finalement, aucun joueur n'a réussi à décrocher la cagnotte qui a fait la une de l'été, même si Djediat a eu plus, mais pour deux ans en signant un contrat au profit de l'Entente. C'est ce qu'on appelle l'argent du défi.