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Criminels de légende
Le tueur de gosses (7e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 21 - 11 - 2003

Aveu Je suis un pédophile homosexuel (sic) coupable de meurtre et la pornographie a été un facteur déterminant dans ma chute.
Arthur Bishop ne fit aucun commentaire sur son frère. Il se préparait pour son procès.
Il commença en 1984. L'équipe d'avocats de Bishop, menée par Mme Jo Carol Nesset-Sale, n'avait pas l'espoir d?obtenir un acquittement pour son client. Ses aveux lui garantissaient la prison à vie. Toutefois, ses avocats allaient essayer de lui éviter la peine capitale en atténuant ses crimes, pour qu'il ne soit reconnu coupable que d'assassinat plutôt que de meurtre au 1er degré, en argumentant que c'était le «déficit» émotionnel et psychologique de Bishop qui l'avait conduit à tuer.
Nesset-Sale expliqua à la cour que «Arthur est devenu, pour on ne sait quelle raison, obsédé par son attraction sexuelle envers les petits garçons. Il n'a jamais dépassé ce stade de sensations érotiques. C'était un enfant solitaire et apeuré».
Selon ses avocats, l'une des raisons pour lesquelles Bishop s'était mis à tuer était la pornographie. Un expert sur le sujet, le Dr Victor Cline, fut appelé par la défense pour témoigner du fait que la pornographie avait «déformé» l'esprit de Bishop au point qu'il n'avait plus été capable de résister à son attraction envers les enfants et aux désirs de meurtres qui avaient suivis. Cette «explication» était déjà connue pour avoir été utilisée par Ted Bundy lors de ses aveux filmés en 1979, et claironnés par les chrétiens conservateurs dans leur campagne pour «nettoyer» l'Amérique.
Lors du procès, Bishop expliqua ensuite : «Durant mon procès, le docteur Cline a expliqué les effets dévastateurs de la pornographie. Alors que j'écoutais ses explications, j'ai pu comprendre comment mes propres désirs s'étaient intensifiés. Ces sentiments normaux (sic) étaient devenus désensibilisés et ils ont tendance à réaliser ce qu'ils ont vu. Et ils étaient en moi. Je suis un pédophile homosexuel (sic) coupable de meurtre et la pornographie a été un facteur déterminant dans ma chute. Je suis devenu sexuellement attiré par les jeunes garçons, et je fantasmais de garçons nus? J'avais besoin de photos de plus en plus explicites et, rapidement, ce genre d'image devint pour moi acceptable et commun. Se procurer du «matériel» sexuellement excitant devint une obsession. Pour moi, regarder de la pornographie, c'était comme allumer un bâton de dynamite. ça me stimulait et je devais satisfaire mes désirs et j'explosais? Si, dès le début, tout ce «matériel» pornographique n'avait pas été disponible, il est probable que mon activité sexuelle ne se serait pas intensifiée jusqu'au degré où elle est arrivée».
Peut-être. Mais cela ne fit aucune différence pour les jurés, cinq hommes et sept femmes. Ils reconnurent Arthur Bishop coupable de cinq meurtres au 1er degré, de cinq enlèvements aggravés et d'un abus sexuel sur mineur.
Lors de la seconde phase de son procès, qui allait décider de la peine qui lui serait infligée, le procureur fit entendre aux jurés les aveux enregistrés de Bishop. Pétrifiés ou en larmes, ils écoutèrent Bishop expliquer qu'il avait violé les corps des enfants après leur mort, se mettre à rire ou prendre une voix de fausset pour imiter la voix d'un garçonnet demandant pitié. Personne ne fut surpris lorsque les jurés recommandèrent la peine capitale. Le juge Jay Banks expliqua à Bishop que la loi de l'Utah lui permettait de choisir entre le peloton d'exécution et l'injection mortelle. Sans hésiter, Bishop choisit l'injection.
Il refusa de faire appel et fut exécuté le 9 juin 1988.


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