Résumé de la 9e partie la pornographie avait «déformé» l'esprit de Bishop au point qu'il n'avait plus été capable de résister à son attraction envers les enfants et aux désirs de meurtre qui avaient suivi. Lors du procès, Bishop s?expliqua. «Durant mon procès, le docteur Cline a expliqué les effets dévastateurs de la pornographie. Alors que j'écoutais ses explications, j'ai pu comprendre comment mes propres désirs s'étaient intensifiés. Ces sentiments normaux (sic) sont devenus désensibilisés et ils ont tendance à réaliser ce qu'ils ont vu. Et ils étaient en moi. Je suis un pédophile homosexuel (sic) coupable de meurtre et la pornographie a été un facteur déterminant dans ma chute. Je suis devenu sexuellement attiré par les jeunes garçons et je fantasmais de garçons nus? J'avais besoin de photos de plus en plus explicites et, rapidement, ce genre d'image devint pour moi acceptable et commun. Se procurer du "matériel" sexuellement excitant devint une obsession. Pour moi, regarder de la pornographie, c'était comme allumer un bâton de dynamite. ça me stimulait et je devais satisfaire mes désirs et j'explosais? Si, dès le début, tout ce "matériel" pornographique n'avait pas été disponible, il est probable que mon activité sexuelle ne se serait pas intensifiée jusqu'au degré où elle est arrivée.» Peut-être. Mais cela ne fit aucune différence pour les jurés, cinq hommes et sept femmes. Ils reconnurent Arthur Bishop coupable de cinq meurtres au premier degrés, de cinq enlèvements aggravés et d'un abus sexuel sur mineur. Lors de la seconde phase de son procès, qui allait décider de la peine qui lui serait infligée, le procureur fit entendre aux jurés les aveux enregistrés de Bishop. Pétrifiés ou en larmes, ils écoutèrent Bishop expliquer qu'il avait violé les corps des enfants après leur mort, se mettre à rire ou prendre une voie de fausset pour imiter la voix d'un garçonnet demandant pitié. Personne ne fut surpris lorsque les jurés recommandèrent la peine capitale. Le juge Jay Banks expliqua à Bishop que la loi de l'Utah lui permettait de choisir entre le peloton d'exécution et l'injection mortelle. Sans hésiter, Bishop choisit l'injection. Il refusa de faire appel et fut exécuté le 9 juin 1988.