Résumé de la 32e partie n Omar se dispute avec un garçon, mais il est heureux d'avoir fait la connaissance d'une jolie fille, Nawal. Cette nuit-là, dans sa chambre, il pense beaucoup à la jeune fille. Il ne lui a fait aucune déclaration et elle ne lui a fait part d'aucun sentiment, mais il croit qu'il l'aime ! Celui qui l'avait agressée, Amine, est plus beau que lui, mais il croit que Nawal ne l'aime pas. En tout cas, si elle avait un sentiment pour lui, elle n'aurait pas refusé une danse. Il se rappelle les mots utilisés par l'adolescent : paysan, vaurien... et puis, ce mot, de chabroug, dont il ne connaît pas le sens et que ni Nawal ni Rafik n'ont voulu lui donner ! Mais il se promet de découvrir le sens de ce mot et s'il est, comme il le subodore, insultant, il le lui fera payer ! Mais pour le moment, il ne veut penser qu'à Nawal: elle lui a donné rendez-vous à la plage. La plage, toute proche de la maison de son oncle et où, jusqu'à présent, il ne s'est pas rendu ! Mais demain, il s'arrangera pour y aller... quitte à mettre Rafik au courant. De toute façon, maintenant, son cousin est au parfum, comme, lui, il est au courant de ce qu'il fait ! Il s'endort, bercé dans de doux rêves... Le lendemain, avant même de descendre à la cuisine prendre le petit-déjeuner, il se rend dans la chambre de Rafik. Il frappe doucement, de crainte que son cousin ne dorme encore. — C'est moi, chuchote-t-il. — Entre, dit Rafik Il entre. Le jeune homme est assis à son bureau, en train d'écrire ; — Que fais-tu ? demande Omar — J'ai recopié un poème pour Souad, le plus beau que j'aie écrit ! — Elle vient aujourd'hui ? demande Omar, inquiet — Non, dit Rafik, j'ai cours demain ! — Alors, dit le jeune homme soulagé, nous pourrons aller à la plage ? — Aujourd'hui ? demande Rafik, je ne saurais pas si je pourrais... Omar prend un air contrit. — Voilà près de quinze jours que je suis ici, et je n'ai pas vu la couleur de la plage qui n'est pourtant qu'à quelques centaines de mètres de la maison ! — Tu étais pris par les travaux, dit Rafik — Puis, il a fallu préparer l'anniversaire de Nadia ! — Tu peux encore patienter quelques jours, dit Rafik — Tu peux, toi, patienter et ne pas remettre ton poème à Souad, demain ? Rafik le regarde, surpris. — Je ne vois pas le rapport ! — Eh bien, lâche Omar, Nawal m'y a donné rendez-vous ! — Pardon, dit Rafik qui ne comprend toujours pas. Omar lui explique tout. Le visage de Rafik s'éclaire d'un large sourire. — Ah, je comprends maintenant ! tu fais bien de me le dire, papa appellera son chauffeur pour le conduire au travail, il laissera la voiture à maman, qui nous conduira à la plage ! (à suivre...)