Résumé de la 10e partie n Omar et Malika se retrouvent. La jeune fille lui fait comprendre qu'il est son seul ami. Le garçon avec lequel il l'a vue n'est qu'un camarade de classe. Elle l'aime et elle le lui a dit ! Certes, elle ne lui a pas dit, directement «je t'aime», mais elle lui a dit : «Tu es mon seul ami !» Et elle est sa seule amie, son seul amour, sa seule pensée... Il a tort de douter d'elle, mais désormais, il a la preuve qu'il attendait : il compte pour elle. Bonheur d'aimer et d'être aimé, de sentir que l'on compte pour quelqu'un et que ce quelqu'un pense à vous... Si la veille, il n'avait pas dormi parce que le doute le rongeait, cette nuit, il ne dort pas parce qu'il est heureux. Heureux d'aimer, d'être aimé ! Il se tourne et se retourne dans son lit et, pour ne pas déranger ses frères avec qui il partage la chambre, il sort au balcon. Il y a un clair de lune, on se croirait presque en plein jour. «Mon Dieu, pense-t-il, que doit-elle faire maintenant ?» Il a parlé à haute voix et il était si absorbé qu'il n'a pas entendu sa mère. — De qui parles-tu ? demande-t-elle. Omar est très proche de sa mère mais en général, il ne lui parle pas de ses problèmes de cœur. — Ce n'est rien, dit-il. — Tu as dit : que doit-elle faire ? C'est à une fille que tu penses ? — Non, non, dit Omar, honteux. Il veut retourner dans la chambre, sa mère le retient par la main. — Tu vas tout me dire ! — Maman, laisse-moi ! — Il y a une fille dans ta vie, n'est-ce pas ? Il ne répond pas. — Elle est jolie ? demande Ouarda. — Oui, dit-il. Elle veut poser d'autres questions. Il l'arrête. — N'exagère pas ! — Nous irons demander sa main ! — Non, pas maintenant, quand elle sera à l'université avec moi... Ouarda est très émue. — Mon Dieu, Omar va se marier... Madjid a sûrement une femme dans sa vie... Vous allez vous marier et peut-être me quitter ! — Ne dis pas cela... — Si, si, c'est dans l'ordre naturel des choses que les enfants quittent leurs parents. Le seul bonheur des parents est que leurs enfants soient heureux ! — Nous le serons maman, incha'Allah... — Dis-moi au moins comment elle est ! J'ai toujours rêvé d'une femme pour toi, jolie et instruite ! — Elle réunit les deux, maman ! (à suivre...)