Violence: la FAF invite les acteurs du football à contribuer à éradiquer la violence dans les stades    Saihi examine les opportunités d'investissement et de partenariat avec l'ambassadeur de Belgique en Algérie    L'industrie pharmaceutique a connu de grands progrès ces dernières années en Algérie    Aïd El Fitr : un programme spécial pour faciliter la circulation des citoyens à Alger    L'ONU décide de réduire sa présence à Ghaza après une attaque sioniste contre son personnel    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à plus de 50.144 martyrs et 113.704 blessés    Le président de la FAF appelle l'ensemble des acteurs à s'allier au projet de développement du football national    Agression sioniste : au moins 124.000 Palestiniens déplacés ces derniers jours à Ghaza    Accidents de la route : 35 morts et plus de 1600 blessés en une semaine    Textiles et cuirs: le groupe public GETEX compte ouvrir 7 usines en 2025    Oran: arrestation de cinq personnes impliquées dans une affaire d'enlèvement et d'assassinat d'un mineur    Les négociations américano-ukrainiennes sur un cessez-le-feu ont débuté à Riyad    Le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, arrêté sur décision de la justice    Six nouveaux postes transformateurs électriques installés à Médéa    Lutte contre le terrorisme    L'Eswatini déchante, le Gabon dans la douleur    Algérie-Mozambique, un match qui se jouera sur des micros détails    Grand Prix Apollon Temple : L'Algérien Youcef Reguigui sur le podium    Vers des prix plus accessibles…    Dix nouveaux GAB pour alléger les files d'attente    La diplomatie palestinienne dénonce la création de nouvelles colonies sionistes    Stratégie de lutte anti-drogue    Plus de 200.000 repas du ftour servis depuis le début du mois de Ramadhan par le conseil ''Souboul El-Kheirat''    9 blessés dans un accident de la route à Mesra    La peur devenue la variable d'ajustement de la gouvernance despotique    Islam : L'Odyssée du Ramadhan    Autorité religieuse Al-Azhar interdit la diffusion de la série «Muawiya», premier calife de la dynastie omeyyade    Batna: commémoration du 69e anniversaire de la mort du martyr Mostefa Ben Boulaïd    Opération de numérisation du site archéologique de Timgad    Le cinéma algérien connait une "véritable dynamique"    Mondial 2026/Algérie-Mozambique: les Verts intensifient leur préparation à Sidi Moussa    Lutte contre le terrorisme: signature d'un protocole de coopération entre l'ONSC et le AUCTC    Décès de l'ancien international algérien de football Djamel Menad Condoléances du président de la République    «La critique n'a jamais été interdite en Algérie»    Le président de la République réaffirme son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie à Sao Tomé-et-Principe        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Algérie/ Appel d'historiens français
«Que la France reconnaisse ses crimes»
Publié dans Info Soir le 14 - 08 - 2007

Position n Des historiens appellent la France, à défaut d'acte de repentance à «reconnaître officiellement» ses crimes coloniaux.
Cette reconnaissance est la condition d'un véritable apaisement, aussi bien pour la société française, qui ne cesse de se diversifier, que, comme l'ont montré les réactions critiques de la presse africaine aux propos tenus le 26 juillet à Dakar par Nicolas Sarkozy, pour les relations futures entre la France et les pays qui ont été autrefois ses colonies, lit-on dans une tribune conjointement rédigée par les trois historiens français Catherine Coquery-Vidrovitch ,Gilles Manceron et Benjamin Stora.
Le «refus de la repentance» pour les crimes coloniaux «a pour objectif d'entraver le travail des historiens», estiment-ils. Les historiens ont noté avoir «vu apparaître, lors de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy, le thème du refus de la repentance» qui renvoie principalement à la question de l'histoire coloniale.
«Pour rallier la fraction de l'électorat la plus nostalgique de la période coloniale, souvent proche de l'extrême droite, le futur président de la République a laissé poindre une relance de l'éloge de la "colonisation positive" que voulait imposer, avec les résultats que l'on sait, l'article 4 de la loi du 23 février 2005», ont-ils commenté dans la tribune publiée lundi dans le journal Libération. Pour eux, les questions du passé colonial sont ainsi sans cesse associées à celles de l'immigration et de la «haine de soi». Ils en ont déduit qu'ainsi «la nation (française) devient un bloc insécable à défendre globalement au lieu d'être une nation dotée d'une histoire, où certains ont joué un rôle dont on peut être légitimement fier, et où, comme dans toute autre nation, d'autres ont pu apparaître plus discutables».
Les discours du candidat Sarkozy prononcés dans le sud de la France, durant la campagne électorale, ont développé, selon eux, «une réhabilitation de la colonisation d'autant plus subtile que simultanément démentie» puisqu'elle fut à la fois présentée comme «un rêve de conquête et un rêve de civilisation».
Nicolas Sarkozy a même annoncé, le 31 mars, une décision qui consacre le refus de la repentance : la création rapide d'une «Fondation pour la mémoire sur la guerre d'Algérie». Cela signifie, selon les trois historiens , le retour à la mise en œuvre d'une mesure qui faisait partie de la loi du 23 février 2005 (article 3).
La mise en œuvre d'une telle fondation n'a rien à voir avec l'histoire car «le rôle des historiens est de prendre en compte toutes les mémoires et les mettre à l'épreuve de la recherche pour travailler patiemment à l'écriture d'une histoire qui est, par nature, transnationale», lit-on dans le même document.
A l'opposé du travail historique, le discours de l'anti-repentance «entretient les guerres de mémoires et répond à des objectifs politiques», notamment pour consolider les rangs de la droite, ont-ils commenté.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.