Tantôt responsable du réchauffement climatique, tantôt coupable de maladies respiratoires, l'air conditionné n'échappera guère aux tirs nourris des anti-climatiseurs. Intervenant pour mettre les points sur les «i», les médecins, et notamment les allergologues, minimisent la portée de cette «phobie» qu'ils considèrent, au demeurant, injustifiée et «collent» les maladies qui peuvent en résulter, non pas à la climatisation, mais plutôt au mauvais entretiens des installations. Les allergies, les champignons et la légionellose sont souvent les pathologies liées à l'utilisation systématique des climatiseurs. Et c'est incontestablement cette dernière pathologie qui, en proliférant dans les conduits des climatisations sales, présente le plus de gravité puisqu'elle présente comme symptômes réels : amaigrissement, fièvre et grosses difficultés respiratoires. Le choc thermique constitue l'autre côté «pervers» de la climatisation, préviennent les praticiens. En clair, le choc thermique est une forme de passage éclair d'une température à une autre avec une variation excédant les 10°C entre la température de l'extérieur et la température ambiante de la pièce. Conséquences fatales ? arrêt de la respiration et perte de connaissance. Et afin d'éviter ces risques, nos médecins rappellent l'impérieuse nécessité de procéder au nettoiement systématique des appareils ainsi qu'à un réglage de la climatisation qui doit être fait avec précaution et minutie.