Le printemps, cette belle saison où fleurissent arbres fruitiers et rosiers, est un véritable cauchemar pour les personnes sujettes aux allergies. L'explosion des pollens d'arbres, en particulier les aulnes, les cyprès, les peupliers et les frênes est un risque avéré pour les personnes vulnérables. La réaction de l'organisme aux allergènes donne des symptômes comme l'écoulement nasal, démangeaisons au nez, aux yeux et au palais, éternuements suivis de congestion nasale et de pression dans le nez et les joues. Ces symptômes sont aggravés par l'utilisation des aérosols, parfums, de la pollution de l'air, l'humidité, les vapeurs ou encore la fumée du tabac. Dans ces cas, des antihistaminiques prescrits par les médecins aident à diminuer les éternuements, l'écoulement nasal et les démangeaisons qui accompagnent l'allergie. Hassan, la quarantaine, vit avec les éternuements dès l'approche du mois de la floraison. « Les éternuements, les démangeaisons de toute la partie ORL affectent mon quotidien ». Salima, quinquagénaire, souffre des allergies depuis plusieurs mois. « Le traitement avec une panoplie de tests et de vaccins a été entamé depuis 1992. C'est un combat qui a porté ses fruits avec le rétablissement », avoue notre interlocutrice. La pollution jouerait un rôle dans l'aggravation des allergies comme l'explique l'allergologue Bensalem. « La pollution est un facteur aggravant. Agissant sur l'homme et les muqueuses irritées, les rendant fortement sensibles aux allergènes ».Le réchauffement climatique contribuerait également au phénomène puisqu'il serait responsable d'un allongement de la durée de pollinisation. Pour ce médecin allergologue, « l'allergie n'est pas une maladie, c'est une sensibilité à des substances qui sont inoffensives pour la plupart des gens. Ces substances se nomment allergènes ». Devant cette situation et la possibilité de prévenir l'allergie, Dr. Bensalem préconise la mise en place « d'une enquête allergologique que mènera l'allergologue. C'est lui le policier qui pourra arrêter cette sensibilité », dira-t-elle. Ainsi, cette sensibilité peut être prise en charge et traitée. Comme on peut la prévenir en suivant une série de tests et de vaccins de désensibilisation chez un médecin spécialiste. Ceci afin d'éviter les traitement de dernière minute qui ne feront que calmer les poussées de toux.