Résumé de la 49e partie n Omar se retrouve seul à la maison avec Nadia. Elle lit un roman, et il s'est mis en face d'elle, lui posant des questions qui la troublent. Ils ne disent plus rien depuis un moment. Omar songe à se lever quand Nadia laisse tomber son livre. Il se précipite aussitôt, le prend et le lui tend. Leurs mains se touchent. Comme la veille, Omar frémit à son contact. Il saisit brusquement les doigts fins et les serre. — Nadia... Elle baisse les yeux. — Nadia, répète-t-il. Brusquement, elle se lève et, en tremblant de tout son corps, lui lance. — viens ! Il la suit, tremblant également. Elle l'entraîne dans le jardin qui, comme la maison, est plongé dans un silence inquiétant. Elle lui prend la main. — Viens ! Elle court presque. Elle l'entraîne jusqu'au pied d'un arbre, en partie dissimulé par un massif de roses et, elle se plaque contre le tronc, lui faisant face. Elle lui prend les deux mains. Omar, comme pris d'un vertige, la regarde. — Nadia chérie ! Elle l'attire à lui. Il se serre contre elle et ferme les yeux. — Je t'aime ! dit-il. — Je t'aime répète-t-elle. Ils restent-là un long instant, blottis l'un contre l'autre, éperdus d'amour, ne voulant pas se détacher l'un de l'autre, de peur de briser l'instant magique. Il semble à Omar que ce n'est pas depuis aujourd'hui seulement qu'il l'aime, mais depuis toujours. Nawal, Souad, aucune fille ne l'a en réalité séduit... C'est sa cousine et sa cousine seule qu'il aime, qu'il a toujours aimée et qu'il aimera à jamais ! — tu es à moi, dit-il, dans un souffle. — tu es à moi, répète-t-elle. Il tremble de tout son corps, elle tente de le soutenir. — C'est mon arbre, dit-elle. — C'est désormais notre arbre, dit-il. Et ils se font mille et un serments d'amour éternel. Il n'épousera qu'elle et elle jure qu'elle ne connaîtra pas d'autre homme que lui. Dans son ivresse de petite fille éprise, elle envisage des scénarios dramatiques : «si on refuse de me donner à toi, je me suiciderai ! — non, dit Omar, nous fuirons. Elle le regarde, inquiète. — Mon père nous retrouvera là où nous irons... — alors, s'il nous retrouve, nous nous suiciderons ensemble... C'est avec peine qu'ils se détachent l'un de l'autre pour retourner à la maison (à suivre...)