? force de courage et d'abnégation, de sacrifices et de force mentale, deux hommes sont revenus de très loin après de très graves accidents qui les ont éloignés des terrains de football. Certains ont cru d'ailleurs ne plus les revoir, et pour bien longtemps pour d'autres, mais leurs volontés respectives en a décidé autrement. Ainsi, nous apprenons avec un grand plaisir le retour de l'ex-joueur camerounais du CA Bordj Bou-Arréridj Philip Nankop et de l'arbitre fédéral Toufik Kastali. Après plus de deux années loin des terrains après un accident de la circulation, le talentueux Nankop a retapé dans un ballon de football la semaine dernière lors d'un match amical opposant le CABBA à une équipe de Ras El-Oued où il a joué 42 minutes. Le Camerounais a reçu le feu vert des médecins après un dernier contrôle médical et des examens assez approfondis pour reprendre ses activités sportives. Libre de tout engagement, Nankop devra poursuivre sa phase de rééducation jusqu'à la fin du mois de septembre avant d'entamer la préparation précompétitive qui le mènera au prochain mercato d'hiver où il compte trouver un club acquéreur. Ceux qui ont revu Nankop sur le terrain témoignent qu'il affiche une volonté farouche à reprendre de nouveau son activité pour laquelle il est venu en Algérie et où il formait un sacré duo avec son compère Yountcha au sein de la formation de Bordj Bou-Arréridj que la direction a énormément aidé pour remonter la pente. De son côté, l'arbitre fédéral Toufik Kastali, victime lui aussi d'un accident du côté de Mostaganem en compagnie de deux de ses collègues en l'occurrence Kouider Smara et Mahfoud Benchraïr alors qu'ils étaient sur la route pour accomplir leur mission, a repris du service la semaine dernière en arbitrant un match de la catégorie des cadets entre le WA Boufarik et l'OMR El-Annasser. Lui aussi a été soumis à des tests médicaux avant de reprendre son sifflet, ce qu'attendent avec impatience Benchraïr, qui poursuit sa rééducation, et Smara qui, lui, continue à souffrir dans une certaine indifférence. Ce qui est certain, c'est que les deux cas de Nankop et de Kastali sont l'exemple vivant du courage des hommes à vouloir surmonter les pires des difficultés et lutter contre la fatalité. Des exemples à saluer et à suivre pour ceux qui ont tendance à lâcher facilement ou à baisser les bras au moindre petit bobo.