Représentation n Dans un décor modeste la pièce traite du développement des technologies qui reconnaît au travail ses aspects positifs, mais également négatifs dont la négation des sentiments humains. Un autre genre d'expression théâtrale -nouveau dans la pratique théâtrale algérienne - a été présenté, hier, au Théâtre national et expérimenté, dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe», par l'association Etre de Béchar dans une pièce ayant pour titre «La colonne de feu». Mise en scène par Mohamed Belkasria, la pièce, adaptée du texte de l'Américain Lary Brad Pery, est de type science-fiction. Elle met en scène un intellectuel, un penseur qui est mort mais qui, un temps plus tard, revient à la vie dans une spatialité et autre temporalité. L'univers où il s'est trouvé projeté ne connaît ni la peur, ni la mort, ni même les crimes, notamment l'assassinat mais seulement le feu. Le rideau se lève sur une tombe, moment de la résurrection du penseur, William, qui, dès son réveil, se voit, perplexe, entamer un périple - un voyage le menant vers la fin de soi - dans cet étrange univers où il est amené à faire des rencontres, à découvrir des choses, des réalités, des évidences contraires à sa culture. Il confrontera sa nouvelle existence qu'il approchera selon sa psychologie, ses idées. Il s'agit là d'un défi qu'il doit relever. Dans un décor modeste - deux paravents, chacun situé d'un côté et de l'autre de la scène, et, en arrière-fond, un écran sur lequel sont projetées des images au contenu futuristes -, la pièce traite du développement des technologies qui reconnaît au travail ses aspects positifs, mais également négatifs dont la négation des sentiments humains ; et en l'absence de sentiments, l'homme, déshumanisé, voire chosifié, s'oublie en tant que tel dans sa vie matérielle. Il oublie ce que sont la mort et l'amour. Ainsi, dans cette réalité où l'homme n'a de présence que par rapport au produit qu'il imagine et fabrique, William, le protagoniste, commence à semer le chaos autour de lui, dans un monde qui ne connaît ni haine ni meurtre. La nature humaine est alors abordée. Il est à souligner que cette pièce est le produit d'un atelier de création composé de 11 jeunes comédiens de différentes régions du pays, réunis par l'amour du 4e art.