«Il est regrettable de constater que, jusqu?à l?heure actuelle, un grand nombre de responsables continuent d?ignorer la réglementation en vigueur en matière de structures de production du complexe d?Arzew», souligne ce cadre de la direction régionale de Sonatrach à Oran. En effet, la succession des incendies et des explosions, ajoutée au dysfonctionnement avéré depuis longtemps pour une meilleure gestion des outils techniques au niveau des différentes unités de production, n?est pas faite pour permettre d?éviter des accidents parfois meurtriers. Même si la dernière visite à Arzew du ministre de l?Energie s?inscrivait dans une démarche en vue de rénover et d?assouplir les installations des structures du complexe d?Arzew, il n?en reste pas moins qu?une certaine tension a engendré des remous. Le rythme cyclique des accidents inhérents à cet état de fait a fini par perturber des canevas, pourtant appelés à faciliter le «désengorgement» des structures de production gazière, pétrolière, chimique et ammoniacale, à l?instar du projet de création de zones de sous-traitance qui se fait toujours attendre pour les travailleurs et même pour les opérateurs économiques du complexe d?Arzew. A ce sujet et afin de parer au plus pressé, beaucoup de professionnels souhaitent la mise en place d?un programme de rénovation de certaines structures du complexe comme sa dotation en matériel de rebouillage sophistiqué pour faciliter le traitement du gasoil. Autre constatation et pas des moindres, l?obsolescence des faisceaux de chauffe qui apparaissent comme les principales causes de ces accidents.
