Avec l'augmentation sans cesse croissante du nombre des sans-abri dans la capitale, les chalets du Samu social de Dély-Ibrahim n'arrivent plus à les contenir. «J'avoue que nous rencontrons d'énormes difficultés à placer ces personnes à cause du surpeuplement qui a atteint des taux d'occupation record avec le chiffre de 180 pour les femmes et enfants et de 165 pour les hommes», révèle M. Bayou, appelant les autorités publiques à créer d'autres centres d'hébergement d'urgences spécialisés afin d'assurer une meilleure prise en charge des personnes assistées et trouver des solutions aux contraintes de la promiscuité. Les centres spécialisés permettront, selon lui, d'assurer une meilleure prise en charge des personnes assistées, dont des malades mentaux, des mères célibataires, des mineurs et des sans-abri, d'une part, et faciliteront, d'autre part, les tâches du personnel médical, composé principalement de médecins, de psychologues et d'infirmiers, chargé de leur suivi. Les responsables du Samu comptent, par ailleurs, mettre en place, début 2008, un centre d'appel et de contrôle, disposant d'un numéro gratuit disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 qui permettra aux citoyens de signaler une situation d'urgence sociale concernant les sans-abri. Il est également envisagé l'installation de l'observatoire du SAMU social, une structure comprenant une équipe multidisciplinaire spécialisée en sociologie, psychologie, médecine, méthodes éducatives et statistiques.