La commission de décolonisation de l'Assemblée générale de l'ONU a adopté, hier, lundi, par consensus, une importante résolution dans laquelle elle réaffirme le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et la validité du plan de paix pour y parvenir. A cet égard, la commission a demandé au Maroc et au Front Polisario d'engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple sahraoui. Le parti basque Eusko Alkartasuna(AE) a, dans ce sillage, affirmé qu'aussi bien l'ONU que le gouvernement espagnol ont une «grave responsabilité dans la situation actuelle du Sahara occidental, d'où l'urgence d'une résolution démocratique qui respecte les droits du peuple sahraoui à l'autodétermination, à travers l'organisation d'un référendum», a souligné la présidente du parti, Begoa Errazti, dans un communiqué. Errazti, qui a rappelé que l'Espagne demeure toujours la «puissance administrante» dans cette ancienne colonie espagnole, a affirmé que «c'est à elle d'appliquer la règle internationale dans les cas de décolonisation», mais a relevé que «les gouvernements espagnols qui se sont succédé n'ont pas tenu compte de cette obligation éthique et morale». La responsable politique basque a, en outre, accusé le Maroc «d'utiliser le mensonge contre le Front Polisario, unique représentant du peuple sahraoui». Elle dénonce «les nombreux cas de tortures, disparitions et violations de tout genre des droits de l'Homme de la part du Maroc au Sahara occidental occupé».