Bachir Ben Barka, un des fils de l'opposant marocain enlevé le 29 octobre 1965 dans la capitale française, a dénoncé, hier soir, lundi, la campagne de «désinformation» de certains médias visant à «salir la mémoire» de son défunt père. Bachir Ben Barka, au cours d'un rassemblement devant la Brasserie Lipp, à Saint-Germain-des-Prés, où le militant tiers-mondiste marocain a été enlevé avant d'être assassiné, a fait allusion à la «révélation» d'un hebdomadaire parisien sur une prétendue appartenance de Mehdi Ben Barka aux services secrets tchèques. Il s'est également élevé contre les «contrevérités» contenues dans un récent film, produit par une chaîne publique française. «Cette campagne de désinformation répond-elle à une logique de s'attaquer à la mémoire pour effacer toute trace de l'œuvre de ce grand militant tiers-mondiste que fut Mehdi Ben Barka», s'est interrogé l'intervenant. Bachir Ben Barka s'est dit «convaincu» que «tôt ou tard la vérité éclatera au sujet de ce crime d'Etat qui ne restera pas impuni». «Mehdi Ben Barka aura le dernier mot», a-t-il affirmé.