Résumé de la 123e partie n Sharon et Neil, pieds et poings liés, bâillonnés, – il reste 3 heures pour que la bombe explose – vivent leurs dernières minutes… Ils reprirent minutieusement chaque détail du mois précédent. Rien n'évoqua chez Glenda le souvenir d'un homme qui se faisait appeler Renard. A quatre heures du matin, elle persuada Roger d'appeler le F.B.I. et de demander à parler à Hugh. Hugh lui dit comment s'était passé le rendez-vous. «Il dit que le ravisseur a promis que Sharon et Neil seraient libérés à onze heures trente, lui rapporta Roger. — Ils ne le croient pas, n'est-ce pas ? — Non, je ne pense pas. — Si, c'est quelqu'un que je connais, c'est peut-être quelqu'un du quartier et Neil peut I'avoir rencontré. Il ne relâchera pas Neil. — Glenda, nous n'en pouvons plus tous les deux et nous sommes incapables de réfléchir. Essayons de dormir un peu. Une idée te viendra peut-être. Ton subconscient travaille pendant le sommeil. Tu le sais bien. — Bon.» Elle rangea d'un geste las les feuilles de papier dans l'ordre chronologique. Il mit la sonnerie à sept heures. Epuisés, ils dormirent trois heures d'un sommeil troublé. A sept heures, Roger descendit préparer le thé. Glenda glissa une pilule de trinitrine sous sa langue, alla à la salle de bains, se lava la figure, revint dans son lit et prit son bloc. A neuf heures, Marian arriva. A 9h 15, elle monta voir Glenda. Je suis désolée que vous ne vous sentiez pas bien, madame Perry. — Merci. — Je ne vous dérangerai pas. Si cela vous convient, je ferai les pièces du bas à fond. — Ce serait parfait. — De cette façon, à la fin de la semaine, tout le rez-de-chaussée sera impeccable. Je sais que vous aimez qu'une maison soit bien tenue. — Oui c'est vrai. Merci. — Je voulais juste dire que je suis contente d'être chez vous, de ne pas vous avoir fait faux-bond avec les ennuis de la voiture. — Mon mari m'en a parlé.» Délibérément, Glenda souleva son stylo, prête à écrire. «Quelle poisse ! Juste après avoir fait quatre cents dollars de réparation dessus. Normalement, nous n'aurions pas dû dépenser autant pour une vieille voiture, mais Arty est un si bon garagiste que mon mari a dit que ça valait le coup. Bon, je vois que vous êtes occupée. Je ne devrais pas jacasser. Vous voulez votre petit déjeuner ? — Non, merci, madame Vogler.» La porte se referma derrière elle. Quelques minutes plus tard, Roger revint. «J'ai eu deux personnes du bureau. J'ai dit que j'avais la grippe. — Roger, attends.» Glenda poussa le bouton du magnétophone. La phrase maintenant familière emplit ses oreilles. Soyez à la station-service Esso... Glenda arrêta l'appareil. «Roger, quand ma voiture a-t-elle été révisée ? — Il y a un peu plus d'un mois, je crois. Bill Lufts l'a conduite à ce garage qu'il recommandait. — Oui et tu m'y as déposée en allant à ton bureau quand elle a été prête. Arty, c'était ce nom-Ià, n'est-ce pas ?(à suivre...)