Festival n Les projections de film auront lieu chaque jour, à partir de 18h, jusqu'au 15 novembre. Les entrées sont libres et gratuites, précise l'ambassadeur nippon à Alger. Sous le patronage du ministère chargé de la Culture, l'ambassade du Japon à Alger organise un festival culturel qui s'étalera jusqu'au 30 novembre prochain. L'événement a été inauguré hier soir à la salle Zinet de Riadh El-Feth (Alger), par la projection de films du réalisateur Yoji Yamada. Pour la soirée d'aujourd'hui, il est attendu la projection pour la seconde journée consécutive, de La servante et le samouraï. Ces projections auront lieu chaque jour, à partir de 18h, jusqu'au 15 novembre. Les entrées sont libres et gratuites, précise l'ambassadeur nippon à Alger, Son Excellence Kunio Shimizu, qui a dévoilé hier à InfoSoir le contenu de ce festival. Selon le programme arrêté, il est prévu la projection, demain soir, de L'âme du guerrier, sorti dans les salles au pays du Soleil levant en 2006. Le même film sera projeté le 13 novembre à partir de 17h 30 et sera suivi d'une conférence donnée par le réalisateur Yoji Yamada. Le dernier long métrage retenu est Le samouraï du crépuscule (Oscar du meilleur film étranger, 2004). Sa projection est prévue les 14 et 15 novembre dans la même salle, à la même heure. Ainsi donc l'ambassade aura dévoilé la trilogie de Yoji Yamada (76 ans) présenté comme étant «l'un des cinéastes les plus célèbres et les plus populaires du Japon». Il est très connu surtout pour sa série C'est dur d'être un homme. «Le premier épisode est sorti en 1969 et rencontra un énorme succès. La série compta 48 épisodes en 26 ans, elle a été interrompue, en 1995, à cause de la disparition de l'acteur qui incarnait le premier rôle». M. Yamada a commencé dès 2002 le tournage de sa trilogie qui met en scène des samouraïs pauvres et modestes et s'inspirant des romans de l'écrivain Shuhei Fujisawa disparu en 1997. Il a fallu au réalisateur dix ans pour réaliser le premier volet de cette trilogie, Le samouraï du crépuscule. D'après les organisateurs, M. Yamada sera présent à Alger, mardi, pour parler de ses films et de la production cinématographique japonaise qui a débuté vers 1899. Dans la continuité du festival du film, il est prévu notamment des activités concernant la cuisine et la musique. Une semaine autour de la cuisine nippone sera inaugurée, le 18 novembre, au Sofitel (Alger). A l'occasion, des mets ont été acheminés depuis le Japon et l'Europe, précise l'ambassadeur. C'est dans le même hôtel qu'aura lieu, le 27 novembre, un concert de musique traditionnelle du pays de l'Extrême Orient. «La culture japonaise est très mal connue en Algérie», déplore Kunio Shimizu. L'ambassadeur a d'ailleurs été étonné de savoir que des lycéens algériens étudient le Japon.