Résumé de la 2e partie n Michaël entre dans le bâtiment. Lors de son exploration des lieux il tombe face-à-face avec un homme qui soudain, se volatilise… L'orage semble avoir cessé et Michaël décide de quitter les lieux : «Bon, je reviendrai une prochaine fois. Il sera peut-être de meilleure humeur.» Au-dehors, un magnifique arc-en-ciel illumine le paysage. Un dernier regard au vieux bâtiment et Delmotte reprend sa route. En arrivant à l'auberge, il prend une douche et change de vêtements. C'est alors qu'il fait une constatation déplaisante : «Le mouchoir de Suzanne ! Je ne l'ai plus ! Quelle barbe ! Voyons : je l'ai sorti de ma poche en entrant dans la ‘'commanderie''.» Car Michaël a d'ores et déjà décidé que la vieille bâtisse ne pouvait être qu'une ancienne commanderie des Templiers. «Je me suis encore essuyé le front avec le mouchoir au moment où j'arrivais à l'étage. Bon, j'a dû faire tomber le mouchoir chez le barbu ! Eh bien, ça me fera un but de promenade. S'il est de bonne humeur, le barbu me permettra peut-être de chercher mon mouchoir. Ou bien il l'aura déjà trouvé. Et puis nous reparlerons d'une vente éventuelle...» Et Michaël repart, à pied, pour une longue promenade qui doit le conduire à la vieille demeure avec sa porte romane... Une fois parvenu au bois, Michaël Delmotte a un peu de mal à s'orienter. «Mais où était cette baraque ? Pourtant, voyons, je suis arrivé de l'autre côté. Et dès que j'ai pénétré dans le petit bois, la maison était tout de suite à ma droite.» Michaël fait entièrement le tour du bois. En vain... Il en vient à se demander s'il ne s'est pas trompé de bosquet. Mais non, il reconnaît une barrière vermoulue et toute déglinguée qu'il avait remarquée la veille en arrivant. Soudain, il sent un frisson lui courir le long de l'épine dorsale. Il vient de retrouver la maison. Ou du moins ce qu'il en reste : — Mais ce n'est pas possible ! Là, au milieu d'un fourré, Michaël voit... la porte romane. Seule, isolée. Rien ne reste des murs. Rien de l'épaisse porte en chêne qu'il a poussée hier. Simplement une porte-romane toute seule au milieu des ronces et des orties. Avec un très joli dessin sculpté en forme de serpent. Aucun doute, c'est la porte de la maison... Mais la maison n'existe pas. La maison n'existe plus. A-t-il rêvé la galerie et les portes et les chambres et l'étage ? A-t-il rêvé l'homme barbu à la chemise blanche avec des manches bouffantes ? Ou bien existe-t-il deux portes romanes semblables dans ce bois ? «Est-ce que j'aurais tendance à devenir fou ? Ai-je été frappé par la foudre ? A moins que je ne sois passé dans une autre dimension.» Il sent soudain une bouffée de chaleur et la sueur se met à perler sur son front : instinctivement, il fouille dans sa poche pour chercher un mouchoir : « Ah ! le mouchoir de Suzanne. Si je l'ai bien utilisé hier, c'était de l'autre côté de la porte romane. Mais comment aller y voir avec tout ce fouillis de ronces ?» Michaël n'a pas besoin de franchir la porte au serpent sculpté. Il aperçoit soudain le joli mouchoir brodé par Suzanne. «Mince, comment faire pour aller le récupérer là-haut ?» Effectivement le mouchoir est «là-haut» suspendu à une branche de chêne. A la hauteur d'un premier étage. A la hauteur exacte où Michaël se souvient de l'avoir utilisé la veille en arrivant sur la galerie qui n'existe pas...