Avec l'apparition des différentes formes de crédit qui ont suscité un engouement particulier dans notre société, une attitude particulière des citoyens a accompagné cette mutation socioéconomique. En effet, nombreux sont ceux qui, pour s'acquitter de leurs dettes envers les banques contractées dans le cadre de la formule crédit à la consommation, recourent au crédit-auto. La raison est toute simple : la voiture fait gagner de l'argent qui leur permettra de payer leurs dettes. «J'ai acheté des appareils électroménagers, un micro-ordinateur et d'autres outils à crédit. Je me suis retrouvé dans une situation délicate, alors, sur le conseil d'un ami, j'ai encore acquis une voiture à crédit. Aujourd'hui, je fais du transport clandestin et ça me permettra, à long terme, d'honorer mes engagements vis-à-vis des banques», témoigne Rabah, rencontré à la sortie de l'hôpital de Beni-Messous en train de proposer ses services de «taxieur».