Fidel Castro a exprimé, hier, mardi, ses craintes d'un assassinat du président du Venezuela Hugo Chavez, sur ordre de «l'empire» américain ou de «l'oligarchie», et a apporté son soutien à son allié dans l'altercation qui l'a opposé au roi d'Espagne Juan Carlos à Santiago du Chili. «Vu les circonstances actuelles et la victoire idéologique de grande portée» de M. Chavez, «un assassin à la solde de l'empire, un oligarque avili par les réflexes semés par la machine publicitaire impériale, ou un homme perturbé mentalement, pourrait mettre fin à sa vie», écrit Fidel Castro dans une «réflexion» publiée dans la presse officielle. «Il est impossible de se défaire de l'impression que l'empire et l'oligarchie font de leur mieux pour mener Chavez dans un cul-de-sac et à portée d'un coup de feu», ajoute le vieux dirigeant cubain. Commentant le retour du président vénézuélien à Caracas après le sommet ibéro-américain de Santiago du Chili et sa volonté de se mêler à la foule, Fidel Castro conseille à son allié de «continuer à lutter en courant des risques, mais de ne pas jouer tous les jours à la roulette russe ou à pile ou face».