Résumé de la 131e partie n Les policiers et Steve n'ont qu'à prier pour voir Sharon et Neil en vie. Peut-être. Quand Arty a quitté le bar avec les autres... ils ont dit quelque chose, comme : «Tu ne reverras pas Bill avant de partir pour Rhode Island...» — Ouais. En un mot, Arty va partir pour Rhode Island. — C'est là la question. Il a dit quelque chose d'autre... et ce type dans la publicité, Allan Kroeger, a fait une plaisanterie là-dessus. Une plaisanterie sur... sur le désert peint. C'est ça. — Quoi ? demanda Hugh. — Quand ils ont dit : «Dommage que Bill Lufts ne «soit pas là pour te dire au revoir», Arty a répliqué : «Rhode Island, c'est pas l'Arizona.» Ça lui a peut-être échappé ? — Nous allons le savoir immédiatement.» Hugh fonça vers le téléphone. Roger entra dans la pièce, posa sa main sur l'épaule de Steve et écouta avec lui Hugh qui vociférait au téléphone, mettant tout le poids du F.B.I. sur cette nouvelle piste. Finalement, Hugh reposa l'appareil. «S'il est en route pour l'Arizona, nous l'arrêterons, monsieur Peterson. Je peux vous l'assurer. — Quand ?» Le visage de Roger avait la couleur de ce matin blême. «Steve, ne restez pas ici, dit-il. Glenda voudrait que vous veniez chez nous. Je vous en prie.» Steve secoua la tête. «Nous, allons venir tous les deux, fit vivement Hugh. Hank, vous prendrez la relève ici.» Steve réfléchit. «Bon.» Il se dirigea vers la porte d'entrée. «Non, sortons par la porte de derrière et passons par le bois. Vous éviterez, ainsi les journalistes.» Un semblant de sourire étira les lèvres de Peterson. «Mais justement. Je n'ai pas l'intention de les éviter.» Il ouvrit la porte. Le petit groupe de journalistes brisa la barrière des policiers pour se lancer vers lui. Les micros se dressèrent devant lui. Les caméras de télévision cherchaient à prendre sous le meilleur angle son visage exténué. «Monsieur Peterson, avez-vous d'autres nouvelles ? — Non. — Pensez-vous que le kidnappeur mette en application sa menace d'exécuter votre fils et Sharon Martin ? — Nous avons toutes les raisons de croire qu'il est capable d'un tel acte de violence. — Pensez-vous que le fait que l'explosion soit prévue à la minute où sera exécuté Ronald Thompson ne soit qu'une simple coïncidence ? — Non. Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une coïncidence. Je pense que Renard a pu être impliqué dans le meurtre de ma femme. J'ai tenté d'en avertir Mme Greene, qui a refusé d'en parler avec moi. Je la supplie à présent publiquement de retarder l'exécution de Thompson. Ce garçon a toutes les chances d'être innocent. Personnellement, je suis sûr qu'il l'est. — Monsieur Peterson, la terrible inquiétude que vous éprouvez au sujet de votre fils et de Mlle Martin, a-t-elle changé votre opinion sur la peine capitale ? Quand le kidnappeur sera arrêté, voulez-vous qu'il soit exécuté ?» (à suivre...)