Rendez-vous n Hygiène publique, hygiène industrielle et en milieu de soins ainsi que d'autres préoccupations environnementales sont autant d'aspects abordés à travers des journées d'informations techniques. «L'insalubrité a un coût économique. C'est la peste, la leishmaniose, les maladies transmissibles et c'est pour lutter contre tout cela et bien d'autres graves atteintes à l'environnement que nous avons organisé la troisième édition du Salon», indique le directeur général d'Initiative, boîte versée dans l'événementiel et organisatrice de la troisième édition du Salon de la propreté et de l'hygiène «Propral», du 17 au 20 novembre 2007 au pavillon G de la Safex. «Un environnement sain préserve la santé des individus qui produiront alors mieux. Pour une fois marketing et sens du civisme sont intimement liés durant cette manifestation», explique M. Bedkane, en marge du salon qui, pour cette année, voit la participation de 33 exposants. On y trouve de tout. A commencer par le savon et autres produits détergents jusqu'aux immenses incinérateurs, camions à benne tasseuse et hydro-nettoyeurs à haute tension en passant par les matériels de désinfection, d'entretien, pressing et blanchisserie et recollecte de déchets. «L'insalubrité a un coût économique. Le contribuable perd beaucoup au change, mais à voir de plus près ces arsenaux ici exposés, il faudra aussi reconnaître que la propreté et l'hygiène peuvent constituer des affaires tout à fait juteuses pour nos opérateurs économiques», renchérit M. Bedkane. Résolus à en faire une tradition, les organisateurs de Propral, ont prévu, outre des stands richement garnis, des journées techniques «haut de gamme» avec l'intervention, quatre jours durant, de plusieurs spécialistes dans les différents domaines que sont l'hygiène publique, l'hygiène industrielle et en milieu de soins et aussi l'hygiène dans les grands et petits élevages. Tour à tour, Propral 2007 proposera un florilège de conférences-débats : il y est prévu «la normalisation et l'hygiène publique», «la stratégie de lutte intégrée contre les animaux et les insectes nuisibles en milieu urbain», «une solution biologique et naturelle pour lutter contre les moustiques», «pour une bonne utilisation des raticides», «collecte et traitement des déchets», «l'ingénierie sociale», «les médias et la sensibilisation sur l'insalubrité publique». Quatre autres interventions qui concernent le volet de l'hygiène en milieu hospitalier sont également au menu. Il s'agit de débattre de «l'élimination sécurisée de déchets d'activités à risque infectieux», «le traitement des déchets spéciaux par incinération», «le bio-nettoyage en milieu de soins» et enfin «le bio-nettoyage à la vapeur».