La Saoudienne victime l'an dernier d'un viol collectif et condamnée à six mois de prison et 200 coups de fouet commettait un adultère au moment des faits, a affirmé, hier, samedi, le ministère saoudien de la Justice, en réponse à la vague d'indignations suscitée par cette affaire. «Elle a admis avoir eu des relations impies», a déclaré le ministère dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA, évoquant les «confusions» et les précisions erronées rapportées par les médias. Juste avant le viol, la jeune femme, mariée, se trouvait dans une voiture en compagnie d'un homme n'appartenant pas à sa famille et elle était dénudée, a souligné le ministère saoudien. Agressées et kidnappées par un groupe de sept hommes, selon la presse, les deux victimes ont alors décidé de se taire et aucune plainte n'a été déposée avant que le mari ne reçoive, quelques semaines plus tard, un courriel anonyme l'informant de l'adultère, relève le communiqué. «Elle a avoué et son mari a rapporté les faits», ajoute le ministère.