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Suspense
La nuit du renard (140e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 11 - 2007

Résumé de la 139e partie n Dans la voiture qui le conduit à la gare, Renard regrette de n'avoir pas tué Sharon. Il est persuadé qu'elle est la cause de ses ennuis.
Le taxi entrait dans le tunnel qui mène au centre de la ville. Ce garçon était un excellent conducteur. Il n'était que onze heures moins dix. Encore dix ou quinze minutes et ils arriveraient dans la 42e Rue. Il aurait tout le temps. Tout le temps nécessaire pour Sharon.
Au milieu du tunnel, le taxi s'arrêta brusquement. Renard sortit de ses pensées. «Que se passe-t-il ?»
Le chauffeur haussa les épaules. «Je regrette, monsieur, il y a un camion arrêté un peu plus loin. Il a l'air d'avoir perdu une partie de son chargement. Les deux files sont bloquées. Mais je ne pense pas que ce sera long. Ne vous en faites pas, vous aurez votre train.»
Renard bouillait d'impatience de retrouver Sharon. Il avait les mains brûlantes, comme s'il touchait du feu. Il songea à descendre, à faire à pied le reste du chemin, mais il se ravisa, les flics l'arrêteraient. Il était 11h17 lorsqu'ils sortirent lentement du tunnel et tournèrent vers le nord. La circulation commença à ralentir à la 40e Rue. Le chauffeur siffla : «Quel-le poisse ! Je vais couper vers l'ouest.»
A la 3e Avenue, ils furent complètement arrêtés. Des voitures immobilisées bloquaient tous les croisements. Les avertisseurs klaxonnaient furieusement. Les piétons, l'air affolé, fuyaient à toute allure vers l'est, contournant les voitures, enjambant les pare-chocs. «Il doit se passer quelque chose d'anormal, monsieur. On dirait qu'ils ont bloqué les rues plus haut. Attendez, je vais mettre la radio. C'est peut-être encore une alerte à la bombe.»
Ils étaient sans doute en train d'évacuer la gare. Renard jeta le billet de vingt dollars au chauffeur, ouvrit la porte et descendit sur la chaussée.
A la 42e Rue, il les aperçut. Des flics. Des flics partout. La 42e barrée. Il joua des coudes pour écarter les gens.
Une bombe. Une bombe. Il s'arrêta. Les gens parlaient d'une bombe dans la gare. Avaient-ils trouvé Sharon et le gosse ? Cette pensée l'emplit d'une fureur noire. Il bouscula ceux qui lui barraient le passage et fonça à travers la foule.
«Reculez, mon vieux. On ne passe pas.» Un grand et jeune gaillard de flic lui tapait sur l'épaule comme il s'apprêtait à traverser la 3e Avenue.
«Que se passe-t-il ?» Il fallait qu'il sache.
«Rien. Du moins, nous l'espérons. Mais une alerte à la bombe a été donnée par téléphone. Nous devons prendre des précautions.»
Par téléphone. Son coup de téléphone au prêtre. Une alerte ! Cela voulait dire qu'ils n'avaient pas découvert la bombe. Tout allait bien. Il exulta. Il avait les doigts et les paumes des mains électrisés comme à chaque fois qu'il allait vers une fille et que rien ne pouvait l'arrêter. Il prit un air soucieux, une voix douce, pour s'adresser au policier. «Je suis chirurgien. Je dois rejoindre l'équipe de secours au cas où l'on aurait besoin de moi.
— Oh ! pardon, docteur ! Vous pouvez passer.» (à suivre...)


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