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Suspense
La nuit du renard (144e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 12 - 2007

Résumé de la 143e partie n La police a vidé toute la gare. Il ne reste que très peu de temps. Steve, lui, veut crier les noms de Sharon et Neil pour gagner quelques secondes...
Affolé, il tourna la-tête. Il fallait qu'il fasse quelque chose, qu'il les cherche lui-même. Son regard tomba sur un homme, grand, maigre, qui entrait en trombe par la porte de la 42e Rue, descendait en courant les marches de l'escalier et disparaissait dans le deuxième escalier qui conduisait au niveau inférieur. Quelque chose chez cet homme lui parut familier. Peut-être l'un des agents ? Mais qu'allait-il donc faire maintenant ?
Le haut-parleur reprenait. «Il est 11h 27. Toutes les équipes de recherche doivent regagner immédiatement la sortie la plus proche. Quittez la gare immédiatement. Je répète : quittez la gare immédiatement.
— Non !» Steve agrippa Hugh par les épaules, le fit pivoter. «Non !
— Monsieur Peterson, soyez raisonnable. Si la bombe explose, nous serons tous tués. Même si Sharon et Neil sont ici, nous ne leur sommes plus d'aucun secours.
— Je ne pars pas», dit Steve.
Hugh lui attrapa le bras. Un agent du F.B.I. le prit par l'autre. «Monsieur Peterson, soyez raisonnable. Ce n'est peut-être qu'une précaution.»
Steve s'arracha à eux. «Lâchez-moi, nom de Dieu ! hurla-t-il. Lâchez-moi !»
C'était sans espoir. Sans espoir. Les yeux rivés sur le réveil, Sharon essayait frénétiquement d'attaquer la corde qui lui liait les poignets avec le tranchant de la poignée de porte cassée. Mais rien n'était plus difficile que de tenir la poignée d'une main en essayant de l'en- foncer dans la corde de l'autre.
Plus d'une fois, elle rata la corde et le métal lui déchira la main. Le sang tiède et gluant coulait, se coagulait. Elle ne sentait pas la douleur. Mais que se passerait-il si elle entaillait une artère et si elle s'évanouissait ?
Le sang avait amolli la corde, la rendait plus souple. Le métal s'y enfonçait mais ne l'attaquait pas. Il y avait plus d'une heure qu'elle essayait... il était onze heures moins vingt-cinq.
Onze heures moins vingt.
Moins dix... moins cinq... onze heures cinq...
Elle s'acharnait, le visage couvert de transpiration, les mains poisseuses de sang, insensible à la douleur. Elle avait conscience des yeux de Neil fixés sur elle. Prie, Neil.
A 11h 10, elle sentit la corde faiblir, céder. Rassemblant ce qui lui restait d'énergie, Sharon écarta ses mains. Elles étaient libres ; les liens pendaient de ses poignets.
Elle les tendit devant elle, les secoua, essayant de chasser l'engourdissement. Il restait quinze minutes. Prenant appui sur son coude gauche, Sharon se redressa avec peine. Elle s'arc-bouta, le dos contre le mur et se hissa petit à petit pour s'asseoir. Ses jambes basculèrent devant le lit de camp. Une douleur aiguë lui traversa la cheville.
Quatorze minutes.
Ses doigts affaiblis tremblaient en tirant sur le bâillon. Le tissu était terriblement serré. Elle n'arrivait pas à le relâcher. Tirant de toutes ses forces, elle parvint à le faire descendre. Quelques grandes goulées d'air lui éclaircirent les idées. (à suivre...)


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