Croissance n Selon le secrétaire général de la Chambre de l'agriculture, l'activité apicole est en développement dans la wilaya où elle est passée de 3 000 ruches en 2000, lors du lancement du Pnda, à 14 000 actuellement. Une cérémonie de distribution de ruches a été organisée hier, lundi, au Cfpa de Tipasa au profit d'une trentaine de jeunes apprentis, qui ont opté pour une formation en apiculture. La formation en apiculture, qui a été réintroduite dans la formation professionnelle en 2005, en particulier au niveau du Cfpa d'Attatba avec une trentaine de stagiaires et de l'annexe de Damous qui a formé cette année 11 apiculteurs, sera prochainement relancée au niveau du Cfpa de Menaceur, selon la direction de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya. Après les journées portes ouvertes sur l'apiculture organisées au début de l'année à Attatba, cette activité connaît un engouement parmi les jeunes, ont indiqué les responsables du secteur, qui comptent renouveler cette opération qui est complémentaire aux efforts de la Chambre de l'agriculture qui organise, elle aussi, des salons de sensibilisation et d'information. Selon le secrétaire général de la Chambre de l'agriculture, l'activité apicole est en développement dans la wilaya de Tipasa où elle est passée de 3 000 ruches en 2000, lors du lancement du Pnda, à 14 000 actuellement. 120 apiculteurs produisant, présentement, quelque 450 q/an de miel contre 350 q en 1999, sont recensés dans la wilaya. Interrogé sur l'écart existant entre le nombre de ruches et la production de miel, le même responsable a indiqué que les ruches mettent 2 à 3 années pour entrer en production, tout en précisant que certaines conditions climatiques, le froid en particulier, et la non-maîtrise des techniques d'élevage sont également à l'origine de la faible production. Pour améliorer le savoir-faire des apiculteurs, en particulier les jeunes qui se lancent dans l'activité, la Chambre de l'agriculture propose des communications sur la conduite d'une ruche et les maladies qui guettent cette filière, touchée essentiellement par la varoise et la fausse teigne.