Les malades touchés sont souvent issus de couches vulnérables, ils nécessitent avant tout une prise en charge sociale, ils manquent de l?essentiel et la plupart du temps, le personnel médical se heurte à cette nouvelle difficulté, et tente d?assurer un minimum d?aide sociale. Les médecins font ainsi face, en même temps, à la maladie et à la situation précaire des sidéens, démunis et souvent chômeurs et pauvres. «La catégorie touchée est vulnérable et pauvre. Parfois nous devons débourser de nos poches pour leur assurer les besoins rudimentaires, ils sont majoritairement sans aucune ressource financière», affirme le docteur Aïssi.