Résumé de la 20e partie n Jean Grenelle est un enfant à moitié débile qui, pour se valoriser, a prétendu être un loup-garou. Quelques jours après, des parents affolés viennent demander des nouvelles de leur fils, qui est parti, la nuit, dans les bois. — Il est allé chercher une bête égarée, et il n'est pas revenu ! On organise, aussitôt, une battue et, après avoir passé la forêt au peigne fin, on découvre le malheureux : sa dépouille repose sous une pierre, il a été à moitié mangé. — C'est l'œuvre d'un loup ! explique-t-on. Mais certaines personnes sont plutôt sceptiques. — Un loup ? Il l'aurait dévoré entièrement ! — C'est plutôt l'œuvre d'un loup-garou ! La vallée, comme le reste de la France à cette époque, a connu sa vague de loups-garous, mais on croyait que c'était de l'histoire ancienne et que le calme était revenu. — Un loup-garou ! — Comment ont-ils pu revenir dans la région ? — Les sorciers… Ils sont devenus puissants ! La nouvelle fait le tour du village. Il va falloir se montrer vigilant si des loups-garous pointent le bout de leur nez ! Au village, bien sûr, on a oublié la menace de Jean Grenelle : personne ne s'occupe de lui, et chacun essaye de parer au danger. Un soir, alors que le village dort, on entend des cris. — Il a emporté mon enfant ! Les premiers accourus trouvent une folle éplorée. — Il est entré par la fenêtre, laissée ouverte, et il a emporté mon enfant ! — Qui a emporté ton enfant ? — Un monstre… il avait l'apparence d'un loup mais il marchait comme un humain ! — Un loup-garou ! — C'est sûrement celui qui a dévoré le gars ! On organise une battue, mais comme il fait noir on ne découvre rien. C'est seulement dans la journée que l'on découvre des lambeaux de chair… — Il faut avertir les autorités ! On avertit les autorités qui envoient un contingent prospecter la forêt. Mais toutes les tentatives de retrouver la bête qui sème le carnage sont restées vaines. On pense à un gros loup mais au village, c'est l'hypothèse du loup-garou qui l'emporte. — Qui d'autre qu'un loup-garou serait capable de telles atrocités ? — Même un loup aurait-il de la pitié ? — Il faut traquer les sorciers… On pensait, en effet, que les sorciers étaient la cause indirecte des loups-garous. C'est en essayant de capter les forces infernales qu'ils provoquent le phénomène des loups-garous. Toute chasse des loups-garous devrait, donc, commencer par la chasse aux sorcières ! une chasse qui allait, en même temps que la lutte contre les loups-garous, accaparer toutes l'attention du XVIIe siècle. (à suivre...)