Résumé de la 22e partie n Une jeune fille est attaquée par un monstre qu'on prend pour un loup-garou… Elle en réchappe de justesse. Cependant, une fois le calme revenu, on vient demander à Marie comment s'est déroulée l'attaque. — il m'a poursuivie, dit la jeune fille, je ne m'en suis rendue compte qu'une fois hors de la forêt ! — et quand il t'a attaquée, as-tu regardé le monstre en face ? — Oui, dit la jeune fille, je l'ai regardé ! Et elle s'exclame aussitôt : — je l'ai reconnu, dit-elle, je l'ai reconnu… Et elle lance un nom : — Jean Grenelle ! — Jean Grenelle ? — oui, je l'ai reconnu… C'était lui ! Impossible de me tromper ! Je reconnais bien son visage en lame de couteau… — Ainsi donc c'est lui… Nous avons eu tort de ne pas l'avoir cru ! — on va l'arrêter immédiatement ! Jean Grenelle ne fait aucune résistance. On l'arrête alors qu'il est dans une grande excitation. — je suis le loup-garou, insiste-t-il. On l'emmène au tribunal de Bordeaux où il va être soumis à un interrogatoire. Il répond à toutes les questions, avec une franchise déconcertante. — Ainsi, donc, tu es le loup-garou ! — oui, dit-il. — et comment l'es-tu devenu ? — un jour, dit-il, je me suis retrouvé malheureux, délaissé par tous… Quand brusquement, le maître des ténèbres est apparu… — qui est le maître des ténèbres ? — c'est Satan ! Et il raconte combien il souffrait quand le maître des ténèbres lui a promis de lui donner la puissance et la gloire. — il a promis de tout me donner ! — et que t'a-t-il donné jusqu'à présent ? — il m'a donné la force d'écraser ceux que je déteste ! On en vient ensuite aux «crimes» de Jean Grenelle. — combien de gens as-tu tué ? — d'innombrables victimes… Il va avouer plusieurs crimes dont notamment celui de l'enfant arraché à son berceau… «tu ne regrettes rien ? — non, dit-il. Jean Grenelle s'est-il laissé prendre au jeu du loup-garou qui lui donne l'impression d'être fort ? A-t-il servi de bouc émissaire à cette folie du XVIIe siècle ? Quoi qu'il en soit, il a été condamné à être brûlé vif. (à suivre...)