Résumé de la 1re partie n Un pauvre bûcheron voit ses conditions de vie s'améliorer sensiblement grâce à un djinn vivant dans un vieux chêne qui lui donne un moulin magique qui produit de la semoule... Non. Nous n'avons pas fait d'héritage. — Pourtant votre mari vend chaque jour beaucoup de semoule sur le marché. — C'est exact. — Où la prend-il ? — C'est le moulin qui la lui donne. — Mais d'où sort-il le blé pour le mou-lin ?» Acculée, la bûcheronne finit par livrer son secret. Il suffisait de dire au moulin : «Moulin, fais ton travail !...» et il donnait de la semoule jusqu'à ce qu'on l'arrête. La voisine contempla l'instrument, fit un rapport à son mari et lui expliqua son plan pour que la richesse vienne aussi chez eux. Il suffisait qu'il aille au village, qu'il commande un moulin semblable, le rapporte chez lui et emprunte une petite somme pour faire un grand repas. A ce repas, l'astucieuse voisine invita beaucoup de monde dont le ménage du bûcheron. Toutefois, elle dit à la bûcheronne : «En vue de la préparation de cette fête, ne pourriez-vous pas me prêter votre moulin ? Je vous le rendrai le soir même.» La bûcheronne ne se fit pas prier. Et pendant que tout le monde se rassasiait de couscous et de gâteaux de semoule au miel, la voisine faisait la substitution des moulins, de telle sorte que, le soir, la bûcheronne ne remporta que le sosie de son moulin. Lorsqu'au lendemain, le bûcheron voulut faire de la semoule pour la vendre au marché, il commanda à son moulin : «Moulin, fais ton travail !...» Mais le moulin resta inerte. Le bûcheron demanda des explications à sa femme qui lui dit : «Ce moulin a travaillé quelque temps. Actuellement, il ne marche plus. Sans doute, le djinn lui avait-il donné une puissance temporaire. Il est arrivé à son terme.» Le ménage retomba bien vite dans la misère. On vendit les meubles. On vendit la vaisselle. Finalement, le bûcheron prit son courage à deux mains, décrocha sa vieille hache et reprit le chemin de la forêt. Là, il s'attaqua de nouveau au vieil arbre où habitait le djinn. Celui-ci, furieux, surgit : «Encore toi ! Je t'avais pourtant donné de quoi vivre ! Monseigneur, votre moulin ne marche plus... Il a travaillé jusqu'à son terme. Maintenant, c'est fini. (à suivre...)