Résumé de la 2e partie n Par ruse, la voisine du bûcheron qui a appris le secret du moulin magique, le subtilise. De ce fait, la famille du bûcheron retombe dans la pauvreté... Monseigneur, votre moulin ne marche plus... Il a travaillé jusqu'à son terme. Maintenant, c'est fini. As-tu bien gardé mon secret ? — Oui, Monseigneur. — Même avec ta femme ? — Ce n'était pas possible, Monseigneur. — Eh ! bien, ta femme a dévoilé ton secret et on a changé ton moulin. Interroge ta femme. Invite les gens qu'elle t'indiquera à venir manger le couscous chez toi. S'ils n'avouent pas leur vol, je te fais encore cadeau de cette petite massue (gzizlat). Tu n'auras qu'à lui dire : «Gzizlat ! Fais ton métier...» «Quant à toi, pars et ne reviens plus me déranger !» Le bûcheron rentra chez lui. Il demanda à sa femme si elle avait prêté son moulin. Elle avoua l'avoir confié quelques heures à sa voisine pour l'aider à préparer sa réception. Le bûcheron dit alors : «Nous allons rendre cette invitation. Va inviter les voisins ainsi que d'autres amis pour éviter qu'ils aient quelque défiance. Quand les voisins arrivèrent, on les mit dans deux pièces différentes, les voleurs restant dans la pièce où se trouvaient le maître et la maîtresse de céans. On servit un magnifique couscous assorti de légumes et de viande. Au moment d'attaquer le plat, le bûcheron mit sa petite massue sur le sommet du cône de semoule et apostropha ses voisins : «Nous vous avons prêté notre moulin. Mais vous nous l'avez échangé avec un autre qui ne marche pas...» Les voisins jurèrent en prenant le ciel et la terre à témoins qu'ils n'avaient jamais fait chose pareille ! Alors, le bûcheron dit simplement : «Petite massue, Gzizlat !... Khodem cheghlek... Fais ton métier !...» Et la petite massue donna aux voisins une volée de coups qui les mit en sang. Finalement, ils se levèrent et s'enfuirent. Mais la massue les suivit jusque chez eux. Le bûcheron leur cria : «Rendez le moulin, sinon elle vous frappera jusqu'à la mort !...» Tout honteux, les coupables rapportèrent le moulin. Et le vieux bûcheron put continuer à faire vivre sa famille en paix, tandis que le djinn s'épanouissait dans son vieux chêne.