Il faut reconnaître que la présence d'opérateurs asiatiques (chinois et japonais ) mais aussi turcs dans le secteur des travaux publics est en train d'insuffler la croissance et l'acquisition de nouveaux réflexes chez les opérateurs locaux . Cette présence a donné une vision futuriste aux opérateurs algériens. L'exemple de l'autoroute Est-Ouest, des barrages, des ponts, des échangeurs… réalisés ces dernières années par ces opérateurs étrangers a donné des idées aux investisseurs algériens sur la nécessité d'adopter les nouvelles technologies et un nouveau matériel de travaux publics avec comme souci de réaliser vite et bien. «Les Algériens se sont rendu compte que le recours aux matériaux et aux techniques modernes en matière de travaux publics et de bâtiment aide à maîtriser la qualité, les délais et leur harmonisation en fonction de la nature et de l'importance des travaux. On a l'exemple des trémies qui constituaient une urgence et une priorité pour le nouveau plan de la circulation à Alger. Tout le monde se rappelle en effet les colères du ministre des Travaux publics lors de ses visites sur les chantiers à cause des retards accusés par les opérateurs locaux. «Ce recours aux nouveaux matériaux et aux nouvelles méthodes aide aussi à maîtriser le volet architectural et esthétique des ouvrages réalisés», souligne M. Rachid, ingénieur dans un bureau d'études à El-Achour.