Rappel n L'affaire des faux dollars – même si elle n'a pas touché que notre pays – reste une des affaires d'escroquerie qui a ruiné de nombreuses personnes en Algérie. Cette affaire avait déjà éclaté dans d'autres pays africains et pourtant elle n'est pas truffée de labyrinthes ni de complications, il s'agit d'un simple papier en coupures similaires aux billets et trempées dans de l'encre noire. Ces faux dollars sont proposés généralement par des africains en situation irrégulière dans notre pays qui, après avoir choisi leurs victimes, inventent des histoires pour convaincre leur vis-à-vis de l'apport de l'affaire. Ainsi, ils proposent ces billets de couleur noire contre des sommes parfois faramineuses. Et pour la transformation de ces billets, il ne reste à la victime, que les produits chimiques et magiques. Une fois leurs sommes encaissées contre une valise de papier noir, ces malfrats disparaissent dans la nature laissant leurs victimes impuissantes. La dernière affaire élucidée par les services de sécurité remonte à quelques mois. Six millions de faux dollars en coupures de 10 ont été saisis à Alger par les éléments de la gendarmerie, après avoir piégé un nigérien qui était en possession de ces faux billets et qui a monté une histoire invraisemblable pour échapper au contrôle des gendarmes. Ce scénario monté de toutes pièces s'est passé à maintes reprises. Déjà en 2005, une autre affaire similaire a été rapportée par une agence de presse. Cette dernière avait relaté le cas de six ressortissants d'Afrique subsaharienne, dont une femme, se faisant passer pour des investisseurs dont les parents étaient des diplomates installés en Algérie, ont failli escroquer un opérateur économique algérien d'une somme – à vous faire tourner la tête – de 300 millions de dollars. La presse a également relaté l'affaire des deux ressortissants maliens qui ont été arrêtés pour immigration clandestine, escroquerie, faux et usage de faux. Leur victime : un ouvrier algérien qu'ils ont dépourvu de près de 54 millions de centimes. Ces «connaisseurs» en trafic de monnaie ont commencé par gagner la confiance de leur victime en lui vendant, dans un premier temps, de vrais dollars après les avoir nettoyés, sous ses yeux, de la poudre noire avec un produit chimique monétaire. Confiant, le maçon n'a pas hésité à leur procurer chaque fois les sommes d'argent qu'ils demandaient pour l'achat du produit chimique utilisé pour dégager la matière noire couvrant les billets de banque. Suite à la plainte de la victime auprès des services de sécurité après avoir été ruinée. l'enquête déclenchée a permis d'arrêter les auteurs en flagrant délit en train d'activer dans un réseau de cybercriminalité.