Processus n Les travaux de restauration du téléphérique reliant la ville de Blida à la station climatique de Chréa connaissent un rythme d'exécution «satisfaisant», a indiqué, hier, lundi, le directeur des transports de la wilaya. Le coût global de cette opération de rénovation et de mise à niveau technologique est estimé à 1 750 000 000 DA, a ajouté la même source, précisant que ces travaux ont été lancés au début du mois de juin dernier. Le directeur des transports de la wilaya n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction quant à l'état d'avancement des travaux qui sont estimés à 40%, soulignant qu'il est prévu, au mois de février 2008, l'équipement des stations de Béni Ali, Chréa et Ouled Yaïch en télécabines. Le téléphérique Blida-Chréa qui compte 136 cabines a été endommagé à 85% à la suite des deux attentats terroristes perpétrés dans les années 1990. La même source a indiqué que la réhabilitation du transport par câble entre Blida et Chréa est devenue impérative pour désengorger le seul axe routier menant à cette station climatique. En effet, les nombreux visiteurs qui se rendent les week-ends à la station climatique de Chréa, plus particulièrement en temps de neige, sont confrontés, à chaque fois, à des désagréments causés par les embouteillages constatés tout au long des 18 kilomètres de l'axe routier Blida-Chréa. Les centaines de voitures venant des wilayas limitrophes et, plus particulièrement d'Alger, affluent vers Chréa, ce qui engendre des embouteillages indescriptibles à hauteur du rond-point de Bab Errahba menant vers les premiers contreforts de l'Atlas blidéen. Au niveau de l'axe routier Blida-Chréa, la circulation devient très difficile, voire impossible en raison de l'afflux important des voitures, mais surtout de l'indiscipline de certains automobilistes, selon les services de sécurité qui régulent dans ces conditions particulières la circulation. Cela étant, la réhabilitation du téléphérique Blida-Chréa a été confiée à l'entreprise française Pomagalski, également chargée de la réalisation du métro d'Alger. Culminant à 1 500 mètres d'altitude, la station climatique de Chréa éprouve bien des difficultés à faire face à tout le flux de visiteurs en raison de l'absence d'infrastructures d'accueil et de loisirs.