La presse française de ce lundi matin estime dans son ensemble que la baisse de la cote de confiance de Sarkozy dans les sondages, provient d'une vie privée volontairement surexposée en période de stagnation du pouvoir d'achat. «Mauvaise passe ou popularité durablement dégradée pour le chef de l'Etat ? Une chose est sûre : avec la hausse de l'inflation, le Président a mangé son pain blanc. D'autant que l'utilisation de sa vie privée, longtemps un atout, ne semble pas, en ce moment, améliorer son image», affirme France Soir (informations générales). Libération (gauche) voit, de son côté, en Sarkozy, qui avait déclaré avant son élection vouloir être «le Président du pouvoir d'achat», «un Poutine soft». «Le baril de pétrole flirte avec les cent dollars et Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni». «Tout est dit», écrit Le Figaro (droite), estimant que «c'est un peu court (...) Le grand enjeu de 2008, ce n'est pas de savoir qui le chef de l'Etat emmènera en vacances à Pâques, mais vers quoi il entraînera le pays», ajoute-t-il. Pour Nice-Matin «le sarkozysme (...) est un «style» qui pourrait se dégrader en «starkozysme». «Les Français ne l'ont pas élu pour qu'il soit une rock star», renchérit L'Est Républicain.