Résumé de la 10e partie n Alors que les médecins sont contre un transfert de Belkacem à l'étranger, son frère, Amar, veut, coûte que coûte, l'envoyer dans un hôpital parisien. L'oncle Amar fait les choses rapidement. Il a pris contact avec un hôpital parisien et obtenu – contre l'avis des médecins de l'hôpital où on le soigne – son transfert. Le soir, il revient, à la maison, content. — Le transfert aura lieu dans deux jours. Un avion du Samu viendra le chercher ! — Et tu crois que mon père reprendra connaissance ? demande timidement Sabrina. — Bien sûr ! Tout ce que l'on fait ici, c'est du bricolage ! Tu verras comme on va te le retaper ton père… Evidemment, cela va coûter un peu d'argent ! — L'argent n'est rien, dit Djazia. — Je crois que vous avez un compte devises à l'étranger… — Oui, dit Djazia, Belkacem m'a fait une procuration… — Alors, tu fais bien de venir avec nous ! Mais Sabrina est inquiète. Elle réfléchit à la situation puis se dit qu'elle doit aller voir Mohammed. Elle va chez lui et le trouve sur le point de partir. — Où vas-tu ? demande-t-elle. Il hésite un peu. — Euh… dit-il, je dois voir mon copain à l'hôpital, il est de garde cette nuit ! — Tu lui diras que je suis désolée pour le comportement de mon oncle ! Quant à toi, je m'excuse pour les paroles blessantes qu'il t'a dites ! — Ce n'est rien ! — Tu verras mon père ? — Bien sûr… Je passerai à la maison, mais à condition que ton oncle ne soit pas là ! — Il va partir… Tu sais, mon père sera transféré après-demain ! — C'est une erreur, dit Mohammed. — Mon oncle… — il faut laisser les médecins s'exprimer… Tu sais, Toufik est un homme raisonnable, il n'aurait pas hésité à te dire, si le transfert s'imposait, que ton père est transportable ! — Je ne sais comment faire ! — Et ta mère, qu'en pense-t-elle ? — Elle est sous l'emprise de mon oncle. Mohammed ne sait plus quoi dire. — Espérons que tout se passera pour le mieux… L'essentiel pour nous tous est que Ammi Belkacem guérisse ! — Je lui dirai combien tu as été avec nous ! — Ce n'est rien ! Comme Sabrina se met à pleurer, il lui prend la main. — Sabrina, tu me trouveras toujours à tes côtés ! — Je sais que tu es un ami ! Je t'ai toujours considéré comme un ami… Un ami très cher sur lequel j'ai toujours compté ! (à suivre...)