Résumé de la 9e partie n L'oncle Amar finit par venir à l'hôpital. Il semble ignorer que Belkacem est en danger et essaye de rassurer la famille. Le docteur Toufik revient peu après. Djazia et Sabrina se précipitent aussitôt. — Alors, docteur… Le docteur se gratte la tête. — je crois que dans l'état actuel du patient, on ne peut envisager un déplacement… Mohammed arrive. — vous avez discuté de son cas ? — oui, dit Toufik. Il n'est pas sûr qu'il puisse supporter le voyage… C'est autour de Amar d'intervenir. — qui vous a dit que le malade ne peut pas être transporté ? Toufik regarde l'homme, surpris par la rudesse de son intervention. — c'est mon oncle, dit Sabrina. — les médecins qui le traitent, dit Toufik. — il faut des spécialistes pour cela, dit Amar, méprisant. — ce sont des spécialistes, dit Toufik. — non, non, dit Amar, on ne va pas les laisser ainsi décider du sort de notre parent… Mohammed est embarrassé. Il regarde son ami, Toufik. — je ne partage pas cet avis, dit Toufik. — on ne vous demande pas votre avis, dit Amar, nous allons préparer l'évacuation dans un hôpital parisien au plus tôt ! — monsieur… dit Mohammed. Amar le foudroie du regard. — nous vous remercions pour ce que vous avez fait, mais ne vous mêlez pas de ces histoires… après tout, vous n'êtes que le domestique de mon frère ! Rentrez chez vous ! Mohammed, mortifié, se retire. Toufik, lui, scandalisé, se retourne vers Djazia et Sabrina. — je vous aurais avertis… Amar s'emporte. — vous ne faites rien pour mon frère et vous nous menacez ! C'est vraiment le comble ! Toufik s'en va. Mohammed s'approche de Djazia et de Sabrina. — je crois que je n'ai plus rien à faire ici ! — c'est ça, dit Amar, va-t-en ! Mon frère a une famille qui peut s'occuper de lui ! — Merci pour tout ce que tu as fait, dit Sabrina. — il a été avec nous tout le temps de cette épreuve, dit Djazia. Restées seules avec l'oncle, les deux femmes sont brusquement saisies d'angoisse. — et s'ils avaient raison, dit Djazia. — raison ? dit Amar. Peuh… ce sont des incapables ! Tu verras comme on va le soigner à l'étranger… Heureusement que Belkacem est fortuné, il aura tous les soins qu'il mérite ! — et si on refuse de nous le donner à l'hôpital ? — je ferai intervenir des connaissances ! Ne vous inquiétez pas, je serai du voyage ! — moi aussi, dit Djazia. (à suivre...)