Taux n Le bâtiment ne va pas très fort dans la wilaya. A cela, différentes raisons que les chefs de daïra ont exposées au wali. La réalisation des différents programmes de logements fait face à de nombreuses contraintes dans la wilaya de Tizi Ouzou. Hier, l'Exécutif de wilaya s'est réuni pour examiner la situation du secteur de l'Habitat et lever les contraintes. Pour ce qui est de l'aide à l'Habitat rural dont le quota de 20 000 aides est passé à 20 050, la moyenne d'avancement du programme, à l'échelle de wilaya au 31 décembre 2007 est de 15,42 % avec 3 091 logements livrés. Ce programme présidentiel inscrit en 2005 a connu, à son lancement, des lenteurs, notamment d'ordre administratif (retard dans la délivrance de l'acte de propriété qui a été remplacé par le certificat de possession, mauvaise sélection des bénéficiaires…). Le taux d'avancement le plus élevé au niveau de toute la wilaya est enregistré dans la daïra de Ouaguenoun où le programme est lancé à 96,63 % et le taux de réalisation est de 47,65 % avec 467 logements livrés sur un quota de 980. Le plus faible est enregistré dans la daïra d'Azeffoun où l'avancement du programme n'est que de 7,14 %. Sur un quota de 1 190 logements, 689 sont lancés (soit 57,90%) et 85 livrés. Au niveau du chef-lieu de wilaya, le taux d'avancement est de 17,31% mais celui du lancement est ap-préciable avec 96,15 %. Pour le logement socio-locatif, 3 612 logements ont été réceptionnés sur un total de 5 202. Concernant le Logement social-participatif (LSP), sur un quota de 8 042 logements, 1 407 sont achevés, 3 786 en cours de réalisation, 2 534 non lancés et 315 à l'arrêt. Pour les 400 logements inscrits en 2007 pour la résorption de l'habitat précaire, 100 ont été lancés. Les chefs de daïras ont évoqué entre autres problèmes qui retardent ou bloquent la réalisation des projets, le non-paiement des entreprises, la défaillance de celles-ci ou leur désistement. Par ailleurs, il a été également soulevé la non-délivrance des permis de construire. Sur un autre plan des chefs de daïras se sont plaints du non-raccordement des logements livrés au réseau électrique ce qui pousse les habitats à recourir à des branchements illicites.