Les crédits accordés par les institutions financières constituent un autre facteur entrant dans la production de la monnaie. Les investissements lourds et nombreux favorisent le recours aux crédits, ce qui engendre une forte demande en monnaie. Concernant l'Algérie, l'encours – le montant global de la dette (capital + intérêt) – est passé de 1 200 milliards de dinars en 2002 à 1 941 milliards en 2006 et 2 000 milliards en 2007. Selon le représentant de l'Abef, les financements bancaires à moyen et long termes ont connu une expansion de 48%. Les crédits immobiliers représentaient 126 milliards de dinars en 2006, le leasing (crédit-bail) 13 milliards, les financements obligataires 170 milliards de dinars et les crédits à la consommation 63 milliards. Ces derniers, classés en troisième position des segments émergents en produits bancaires, en sont à la troisième génération de crédit. Puisque après l'immobilier et les automobiles, des crédits sont accordés pour l'octroi de matériel électroménager et autre. S'agissant des financements soutenus dans le cadre des dispositifs spécifiques (Ansej, Cnac, Angem…), ils ont atteint 135 milliards de dinars en 2006 pour 95 000 projets.