Au moins 15 millions de personnes pourraient mourir d'un cancer en 2020, soit deux fois plus qu'en 2005, deux tiers des nouveaux cas apparaissant dans les pays en développement, ont averti, hier, lundi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea). En 2005, 7,6 millions de personnes sont mortes d'un cancer, un chiffre qui pourrait doubler en 2020, se sont alarmées l'OMS et l'Aiea qui organisaient un séminaire commun à Genève. Au cours des dix prochaines années, 84 millions de personnes risquent de mourir des suites d'un cancer, ont-elles ajouté. Au total, le cancer est responsable de 12,5% des décès dans le monde, soit davantage que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis. «La propagation des cas de cancer va s'accélérer dans les pays en développement», a mis en garde le chef du programme d'action en faveur de la cancérothérapie (Pact) de l'Aiea.