Résumé de la 38e partie n Après avoir répudié Fettouma, Dahbia cherche une autre épouse pour Arezki. Bien que gardant la nostalgie de sa première femme, il obéit à sa mère. Le mariage a lieu quelques semaines après. Arezki n'a pas vu, au moins une seule fois, sa nouvelle épouse, jusqu'au jour de ses noces. Quand il entre dans la chambre nuptiale, il est pris d'une appréhension. — Bonjour, dit-il La jeune femme ne dit rien. Il s'assoit près d'elle. — Tu sais que j'ai déjà été marié… La jeune femme garde toujours le silence. — Ma femme était stérile, dit-il Il le dit sur un air si triste que la jeune femme en est saisie… Mais ce n'était qu'un moment de faiblesse, il finit par se ressaisir… Le lendemain, la nouvelle mariée – elle s'appelle Soraya – en parle à sa mère. — Il m'a parlé de son épouse, dit-elle — Il t'en a dit du mal ? — Non, il semblait triste de l'avoir répudiée… — Et que lui as-tu dit ? — Que veux-tu que je lui dise ? — Que tu vas lui donner de beaux enfants ! — Je ne pouvais pas le lui dire… — En tout cas, tu feras en sorte que dès, le premier mois, tu tombes enceinte ! — J'essayerai… — Tu dois réussir là où l'autre a échoué ! La mère s'ouvre à Dahbia. — Ton fils tient toujours à sa première épouse ! — Il y tenait, en effet, mais maintenant, c'est fini ! Dahbia lance un défi à la nouvelle belle-fille. — A toi de lui donner l'enfant dont il rêve ! La mère de la jeune fille. — Elle le lui donnera ! Dahbia, Soraya et sa mère vont vivre dans l'angoisse : la nouvelle épouse, donnera-t-elle à Arezki, l'enfant qui lui manque ? Un mois passe. Dahbia surveille attentivement sa belle-fille. — Tu as eu ton cycle menstruel ? — Pas encore, dit la jeune femme — Alors, il y a un espoir… Mais quelques jours après le cycle survient. Soraya ne dit rien à sa belle-mère, mais celle-ci ne tarde pas à lui en parler. — Alors ? demande-t-elle, et ce cycle… — Cela s'est produit… Dahbia est déçue mais elle dit. — Ce n'est rien, la prochaine sera la bonne ! (à suivre...)