Résumé de la 42e partie n Mohammed est éconduit par Djazia qui pense qu'il n'est pas fait pour sa fille. Sabrina ne sait pas le défendre. Djazia, en ouvrant sa boîte aux lettres, trouve une étrange missive, sans adresse, avec juste son nom et son prénom. Elle est en compagnie de Sabrina qui la regarde, curieuse. — tu ne l'ouvres pas ? Elle pense aussitôt à Mohammed. — non, je l'ouvrirai plus tard ! Elle l'emmène faire des courses. Dès qu'elle peut, elle va dans sa chambre et ouvre la lettre. Elle est effectivement de Mohammed. «A celle que je croyais être une tante…» Elle hausse les épaules. — il me considérait comme sa tante ! Bref… Elle continue la lettre. — «tu me traitais comme ton fils et je voulais remplacer le fils que tu n'avais pas eu… Tu me considérais effectivement comme ton fils et je voulais te servir comme je sers ma propre mère… Mais voilà, mon crime est d'aimer ta fille… Et, quoi, mais est-ce vraiment un crime que d'aimer, surtout lorsqu'on sait qu'en retour, on est également aimé ! Mais mon crime n'est pas en fait d'aimer Sabrina, c'est d'être différent d'elle !» Djazia sourit. — il a bien compris ma pensée ! Elle continue la lecture. «en quoi suis-je différent d'elle ou d'un autre de sa classe ? Je ne suis pas un monstre et je crois avoir montré mes capacités. Je t'en veux, toi que je ne veux plus appeler ma tante, mais aussi à Sabrina. Elle n'a pas su défendre notre amour… Peut-être même qu'elle partage ton opinion sur les classes sociales… Je suis ulcéré, je souffre, mais je vais, moi aussi, tenter d'oublier cet épisode de ma vie… Je vais partir à l'étranger pour finir mes études. Je te demanderai seulement de ne pas chasser mes parents qui ne sauraient où aller. Quand je reviendrai, je les emmènerai avec moi !» Djazia hausse les épaules. — chasser ses parents, mais pour qui il me prend ! Elle tourne la lettre : il y a encore quelque chose d'écrit. «A Sabrina : qu'elle sache, si cette lettre tombe entre ses mains, que je l'aime et je l'aimerai à jamais… Elle est à moi, nul ne saura l'enlever à mon cœur…» Djazia hausse les épaules. — Décidément… Elle a l'idée de brûler la lettre, mais elle change d'opinion. — je vais la garder… pour me rappeler cet insolent ! Elle enferme la lettre dans son coffret à bijoux. Un peu plus tard, Sabrina se rappelle la lettre et lui demande qui l'a envoyée. — oh, ce n'est rien… une amie qui doit passer me voir ! Sabrina n'en parlera plus. (à suivre...)