Résumé de la 41e partie n Djazia découvre sa fille en compagnie de Mohammed. Elle leur demande de la rejoindre à la maison. Elle entre furieuse et attend que Mohammed, timidement, entre, suivi de Sabrina. Il baisse aussitôt les yeux. — Maman, dit Sabrina, ne pense pas à mal… Djazia se retourne vers elle. — Comment, je vous ai surpris… — Je t'assure que ce n'est pas ce que tu penses ! — Toi, tais-toi ! Elle se tourne vers Mohammed. — Toi, je t'ai fait confiance ! — J'ai été digne de cette confiance ! — Comment peux-tu dire cela ? Je viens de te surprendre ! Il secoue la tête. — J'aime Sabrina… — Voyons, voyons, ce n'est pas raisonnable ! Il regarde Djazia. — Pourquoi ? — Parce que. Il cherche à comprendre. — Mais pourquoi… je veux l'épouser ! — Ce n'est pas raisonnable, je te dis ! — Donne-moi une seule raison… Il se retourne vers Sabrina. — Vas-y, dis-lui que tu m'aimes aussi… Que toi aussi, tu veux m'épouser… Comme elle regarde sa mère et hésite, il la supplie. — Dis-le-lui ! Djazia hausse les épaules. — Tu perds ton temps… — Sabrina, je t'en prie, dis-le-lui et que ce cauchemar prenne fin ! Mais la jeune fille, sidérée, se contente de le regarder. — Tu vois, ma fille ne t'aime pas ! — Elle me l'a dit, tu es en train de l'intimider ! — Mais non, de toute façon, vous ne pouvez pas vous marier ! — Pourquoi, pourquoi ? Djazia hésite puis, dit : — Eh bien, vous êtes… vous êtes si différents ! — Mais en quoi ? insiste Mohammed — En tout… Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas envie de dire ! Mohammed, très pâle, s'incline. — J'ai compris… Les larmes aux yeux, il s'en va… (à suivre...)